Prénom : Anthony
Nom : Sullivan
Surnom : Fillette, mais c’est plus pour rigoler que péjoratif.
Age : 23 ans
Classe : Touche à tout
Métier : Mécanicien/électromécanicien militaire
Orientation sexuelle : hétérosexuel, mais la forte admiration qu’il éprouve pour tous ces virils marines remet le sujet en question.
Appartenance : US Army
Description physique :
Ce petit blondinet fait bien partie de l’armée, oui, mais dans les services logistique et technique. Il est nécessaire de préciser sa fonction pour rassurer les citoyens sur le fait qu’ils ne sont pas protégés par des maigrichons d’1m75 au visage inspirant difficilement autre chose que l’innocence. Une peau douce (bien que souvent recouverte de cambouis), un regard bleu océan et des traits légèrement efféminés exprimant souvent sa bonne humeur naturelle rendent sa prise au sérieux difficile. Il est d’ailleurs comique d’observer le contraste provoqué entre ce visage angélique et le matériel de mort sur lequel il lui arrive de travailler (char Abrahams, hélicoptère Apache,…).
Tout porte à croire qu’il n’est pas à sa place dans l’armée, il faut reconnaître qu’il a le sport en horreur et à généralement besoin d’aide pour transporter le matériel lourd. Mais il possède un excellent sens technique et ses dix doigts sont en or. Personne ne travaille aussi rapidement et proprement que lui.
Description psychique :
Passionné par son travail et la technologie en général, Anthony fait passer ses principes au second plan. Ainsi il n’est pas étonnant de le retrouver à travailler pour l’entreprise la plus cruelle des USA, l’armée. Ce n’est pas vraiment pour le maigre salaire qu’on lui offrait à la fin du mois qu’il l’a rejointe, ni même pour les entrainements de tueur obligatoires alors qu’il adepte de la philosophie zen et pacifiste. Non, s’il a rejoint l’armée, c’est bien parce que les moyens à disposition sont tous simplement énorme et à la pointe de la technologie.
C’est quelqu’un de volontaire, toujours prêt à aider et à abattre une montagne de travail jusqu’à l’épuisement total. Ce n’est pas (forcément) pour les beaux yeux d’un officier et certainement pas pour la patrie qu’il agit ainsi, c’est tout simplement parce qu’il adore ça. En revanche son côté pacifiste le rend allergique à toute forme de violence verbale ou physique, et si rien d’exceptionnel n’en dépend, il préfèrera s’écraser tranquillement plutôt que de se monter la tête contre qui que se soit.
Son naturel amical, à la limite de la niaiserie, le pousse à aller vers les autres et vouloir s’entendre avec tout le monde, même avec ces tordus de tueurs lobotomisés que sont les marines. Il a tendance à ne pas se vexer des moqueries dont son physique peu viril fait l’objet. Il en rajoute même par-dessus et transforme ça en une session de franche déconnade, sans toutefois négliger la répartie. Tout monde a le droit de rigoler, qu’importe si cela passe par le piétinement de son amour propre. Le sentiment de fierté est d’ailleurs quasiment inexistant chez lui, à part peut être pour l’exécution de son travail.
But/Rêves:
Dans l’immédiat, s’éviter une mort atroce et épauler au mieux les marines dans leur rôle de protection restent sa priorité. Cependant, la réhabilitation des installations prioritaires de Sirius lui semble être une nécessité.
Histoire :
Le Texas voit la naissance d’Anthony comme quatrième fils d’une famille agricole. Quatre garçons, ça en fait du travail pour une mère, surtout que les ainés Sullivan n’étaient pas des enfants de cœur. Mais si quelque chose caractérisait cette femme, c’était bien l’impitoyable autorité avec laquelle elle tenait sa famille, y compris son mari. Bien qu’elle fût aimante envers son foyer, elle réprimait chaque écart de conduite significatif par une correction certainement méritée. Ainsi, le postérieur et les joues de ses garçons se souviennent encore qu’il ne faut pas jouer avec les allumettes, tenter d’apprendre à conduire à 10 ans ou encore d’apprendre à chasser tout seul avec le fusil de leur père. Les justificatifs de ces corrections pourraient prendre une page entière tant les catastrophes furent nombreuses, et celle infligées au chef de famille une deuxième page, mais là n’est pas l’objet de cette histoire, il est seulement nécessaire de retenir que la famille coulait des jours heureux quoiqu’un peu turbulent.
C’est à son plus jeune âge qu’Anthony se passionnât pour le bricolage en tout genre. Vu qu’il était moins disposé que ces frères pour le travail physique mais que l’exploitation nécessitait l’aide familiale, son père l’initia aux joies de l’entretien du matériel agricole. Cela passa du bidouillage de fortune à base d’un matériel pourri, à ses débuts en mécanique sur tout l’équipement de la ferme, tout en passant par l’installation des clôtures électrifiées pour le bétail. Bref, la satisfaction qu’il éprouva pour ces travaux manuels ne devrait plus jamais le quitter et conditionna le reste de sa vie.
Le problème, pour une petite exploitation agricole individuelle avec quatre bouches à nourrir possédant toutes des perspectives de carrières différentes, c’est que le revenu est plutôt maigre pour financer les études. Et les quatre garçons étaient loin d’être les premiers de leurs classes, aucune bourse d’étude ne leurs fut donc attribué pour l’enseignement supérieur. Anthony, qui de toute manière serait le dernier à quitter la ferme, n’hésita pas à laisser ces frères passer en priorité. Leurs départs successifs se ressentirent car le travail était toujours aussi important, et l’embauche d’ouvriers agricole amputa sérieusement les économies de la famille. Aussi le cadet n’eut pas vraiment le choix et signa un contrat d’engagement à ses 16 ans pour une formation technique dans l’US Army.
Torture psychologique, physique et lavage de cerveau prirent tout leurs sens dans l’armée. La période de formation au combat inculquée à chaque membre de l’armée américaine fut sans doute la plus déplaisante que connu Anthony. Pitoyable au champ de tir, toujours à traine lors des marches et passons sur le parcours d’obstacle, le jeune homme sentait son manque de passion pour les activités sportives le rattraper. Le pire à supporter fut cependant la tentative de lobotomie : tuer ou être tuer semblait être la philosophie des instructeurs qui tentaient de l’inculquer aux recrues à grand coup de décibels, de postillons, d’insultes et d’humiliations. Bref, les six mois de d’entrainement au combat s’apparentèrent à une éternité. Heureusement, l’ambiance de la promotion était bonne, une bande de sacrés fêtards avec qui faire le mur devint vite une habitude et qui ont aidé à faire passer cette mauvaise période.
Vint la formation technique, et là l’épanouissement fut total. Le jeune homme rattrapa vite ses piètres prestations militaires, impressionnant ses camarades et instructeurs par le bon sens qu’il pouvait développer dans ce domaine et sa rapidité d’exécution. Sa demande de spécialisation en électronique fut facilement approuvée, lui permettant d’intervenir sur des équipements individuels complexes et les gros véhicules bourré d’électronique, comme les chars modernes, les hélicos ou encore les avions.
Son brevet en poche, sa première affectation fut le Moyen-Orient. Ses interventions limitées à la réparation et l’entretien du matériel de l’armée, se virent vite agrémentées par une assistance occasionnelle à l’entretien des puits de pétroles sous le contrôle des USA, du boulot en plus histoire de s’occuper sous le soleil en somme et de se faire quelques sous loin des contrôleurs fiscaux. Le matériel d’approvisionnement étant de premier ordre, jamais une réelle difficulté technique ne fut rencontrée. Bon, les boys eurent quelques échauffourées avec des populations locales, mais ça, ce n’était pas ses ognons. Il se contentait d’aidé à remonter le moral quand la situation avait vraiment mal tourné ou que les gars étaient un peu chamboulé par ce qu’ils avaient pu voir. Bref, tranquille loin des affrontements. Les quelques perm’ dont il a disposé durant son année là-bas, il les a tout bêtement passé à harceler ses supérieur pour pouvoir visiter les nombreuses installations des Emirat Arabes Unis. Hé, après tout, ce sont eux qui avaient lancé le concept des îles artificielles, comme Sirius, un lieu qui l’avait toujours fasciné.
D’ailleurs, l’annonce qu’il y avait eu un problème sur Sirius arriva à la fin de son affectation sur ce camp de base. La rumeur laissait entendre que l’Etat Major allait y envoyer des renforts. Il n’en fallut pas plus au jeune homme pour se porter volontaire, faisant des pieds et des mains pour s’y faire affecté, marine ou pas. Quelle chance… ils ont accepté. La nouvelle du bombardement conjoint de la Navy et l’Air Force le refroidit quelque peu mais trop tard. Il était déjà rattaché à l’opération du Corps des Marines.
Depuis son arrivée sur Sirius, Anthony a passé son temps à l’installation du camp de base et n’est pas encore sorti. Il a eu vent des rumeurs sur des cadavres ambulants avançant encore après trois balles de M16 dans le ventre, mais est resté perplexe quant à leur véracité, préférant mettre ça sur le compte d’un mauvais tir. Pourtant, il est de notoriété publique que les marines sont d’excellents tireurs.
Attributs: (40)
Force : 4
Vigueur : 4
Dextérité : 7
Intelligence : 6
Volonté : 5
Perception : 4
Charisme : 5
Chance : 5
Points de vie : 40
Compétences
Aptitudes manuelles
• Artisanat ***
• Électronique ***
• Mécanique ***
• Conduite **
Aptitudes physiques
• Armes à feu *
Aptitudes sensorielles
• Humour *
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Sujet: Anthony Sullivan 
Jeu 19 Fév - 22:09