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| Minato "Kiku" Takeba | |
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Minato Takeba La Fleur de Katana des Krönes
Nombre de messages : 36 Age : 33 Classe : Le Combattant Localisation RP : Sous-sols du manoir Von Kröne Date d'inscription : 23/09/2008
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| Sujet: Minato "Kiku" Takeba Dim 12 Oct - 21:01 | |
| Prénom : Minato Surnom : « Kiku » (=>Chrysanthème) Nom : Takeba Age : 21 ans Classe : Le Combattant Métier : Membre du clan Kröne Orientation sexuelle : Difficile de situer Minato dans ce contexte-là. L’amour n’étant pour lui qu’une des multiples choses qui peuvent enflammer le cœur d’un homme, il est bien loin de se concentrer sur le sujet. Les premières découvertes de son corps se sont faites avec un homme, mais il est naturellement attiré par les femmes. Ouvert aux deux sexes dirons-nous donc… Du moins pour ceux qui parviendront à pénétrer son cœur vagabond. Appartenance : Clan Kröne Description physique :Si pour vous un samouraï est un barbu grand et fort portant une armure et long sabre impitoyable, alors Minato n’est pas un samouraï. Takeba Minato, c’est le type parfait du jeune homme qui garde envers et contre tout son allure d’adolescent. Avec son simple 1m72, il est tout juste au-dessus de la moyenne de taille de son pays d’origine, et son poids ne dépasse pas 68 kilos. Autant dire qu’il s’agit là d’un gringalet ayant grandit trop vite. L’apprenti samouraï n’impressionne donc pas par sa carrure et passe au premier abord comme inoffensif. Malheur à ceux qui se fient à leurs premières impressions… Parmi les signes qui peuvent trahir la vraie nature de Minato, apparaissent tout d’abord les yeux. Ces yeux vert émeraude, hérités de sa mère européenne. Ces yeux perçants comme ceux d’un faucon qui posent un regard curieux et pénétrant sur tout ce qui les entoure. Ces yeux démoniaques qui forcent à détourner le regard une fois que le sabre est dégainé. Ils luisent derrière la longue mèche de ses cheveux châtains, eux aussi signes de son sang européen. Ces cheveux, il les laisse libres. Ils poussent comme bon leur semble et il est rare que leur propriétaire les raccourcisse, car ils sont pour lui la marque de son statut de disciple de la Voie du sabre. Si jamais vous le voyez rasé, c’est qu’il aura saisit la signification profonde de cette Voie, ou qu’il aura renoncé. Pour le moment il se contente de les rattacher par une queue de cheval. De son visage, on retient l’aspect encore juvénile de ses traits, autant pas son petit nez relevé, ses lèvres légèrement rosées ou ses fins sourcils. Son glabre reste toujours pâle et immaculé, craignant les coups du soleil. Peut-être est-ce là le seul caractère physique que son sang japonais lui a offert. Pour le reste, Minato se caractérise par ses longs membres et ses doigts de pianiste qui viennent tout naturellement entourer la poignée de ses katana. Son corps, bien que fin, n’en reste pas moins solide et sculpté par ses continuels entrainements au Kenjutsu, démentant bien vite en situation de combat l’impression qu’on fait face à un adolescent trop vite dégrossi. Seule marque de son ancienne appartenance au Tsuru-Gumi, Minato porte dans son dos le tatouage du clan, l’irezumi. Le ronin n’y prête désormais plus grande importance, cet encre implanté sous sa peau n’est désormais plus guère pour lui que la marque d’un passé honteux et révolu. Côté vestimentaire, il est rare de voir le jeune homme porter autre chose que son éternel kimono écarlate aux motifs de fleurs, principalement des chrysanthèmes qui lui ont valu son surnom. Toujours ouvert, le kimono laisse voir une simple chemise blanche accompagnée d’un pantalon noir ceinturé de même, ainsi que des chaussures de cuir assez chic qui ne collent plus depuis longtemps avec les temps qui courent. Il ajoute parfois une veste noire lorsqu’il doit sortir par nuit froide. Passé la surprise de son kimono, ce sont ensuite les deux sabres à sa ceinture que l’ont remarque. Un court et un long, le parfait daisho. Jusque-là rien de bien surprenant pour un samouraï… Mais lorsqu’on voit le Nodachi au repos dans son dos, un troisième sabre, on comprend encore moins la mentalité du jeune homme. Minato ne cherche pas la discrétion, il ne cherche pas non plus à se faire remarquer. Il est comme il doit être, c’est tout. Description psychique : Avec Minato, nous sommes bien loin des grands hommes de pouvoirs de l’époque d’Edo que tous s’accordent à désigner comme l’archétype du samouraï. Il n’en demeure pas moins que certains voient en lui une réincarnation de l’excentrique Miyamoto Musashi, LE samouraï. Toujours calme et réfléchis, le jeune homme se force à l’être. Pour continuer sur la Voie du sabre, il se doit de se discipliner encore et encore, toujours plus, le corps comme l’esprit. Car maitriser le sabre implique tout d’abord de se maitriser soi-même. Suivre le sens inverse revient à prendre la vie par le mauvais bout, et de tout comprendre à l’envers. Minato est d’un naturel curieux. Il s’intéresse à tout, même à des choses insignifiantes comme un cercle dans le sol, son ombre ou une ligne de fourmis, parce que « La Voie est en tout ». Tout peut lui apprendre quelque chose, pour cela il reste ouvert à toutes les idées, à tous les points de vue. Pourtant, lorsqu’il a trouvé une idée qui lui plait et avec laquelle il s’accorde, rien ne peut lui en faire changer. Il en va de même lorsqu’il se fixe un but : le jeune homme n’est pas du genre à abandonner, surtout quand il donne sa parole. Ayant un sens aigue de l’honneur et du devoir, jamais vous ne verrez l’apprenti samouraï manquer à ses obligations ou refuser un combat. C’est un garçon droit qui n’aime pas le mensonge, considérant qu’on n’a jamais rien à perdre ou a gagner en étant sincère, mais en revanche Minato est assez friand de sous-entendus car son esprit se doit d’être aussi aiguisé que sa lame. Il n’est pas un génie, il n’est qu’un homme ordinaire ayant aiguisé ses talents à l’extrême Le samouraï est la plupart du temps en paix avec lui-même, agissant sans regret et toujours en accord avec ses sentiments. Ainsi est sa Voie du sabre, celle qu’il a choisit de suivre et qui lui dicte sa conduite. Et, malgré les catastrophes survenues à Sirius, il n’a nullement l’intention de changer. Mais la faiblesse est et reste humaine. Minato n’est pas sans failles et certainement pas sans reproches. S’il se raccroche de toute son âme à la Voie, c’est pour racheter et oublier son passé. Pour cette raison, dés que son ancienne vie ressurgit, ou qu’il ne sait plus de quelle manière progresser dans la Voie, le jeune homme perd confiance et ne sait plus quoi faire. Alors il se renferme sur lui-même et s’isole de ses semblables pour trouver des réponses. Durant ces périodes sombres, rares sont ceux qui parviennent à communiquer avec lui, car il ne s’exprime plus que par vagues grognements. Le samouraï est au fond un triste rêveur qui voit la vie à travers un livre. Un livre qu’il écrit lui-même pour que tout lui convienne, qu’il suive les règles en lesquelles il croit et que personne ne puisse le juger. Inconscience ou génie ? Cela a-t-il de l’importance dans la mesure où il se sent bien ainsi ? But/Rêves: « Cheminer en suivant la Voie et atteindre l’illumination pour devenir un homme vrai. » (Comprendra qui pourra). Attributs:Force : 6 Vigueur : 5 Dextérité : 7 Intelligence : 6 Volonté : 6 Perception : 6 Charisme : 5 Chance : 4 Points de vie : 50 Compétences de classe : - Premiers soins ** - Dressage ** - Peinture ** - Armes de mêlée *** - Esquive ** - Vigilance ** Inventaire :- Un Wakizaki. « Kirihana », appelé ainsi par sa poignée et son fourreau ornés de fleurs bleues pâles, mesure 40 cm.- Un Katana. « Raimenken » doit son nom au motif de la foudre gravé sur sa lame et sa garde. Il mesure 1m20.- Un Nodachi. « Mono-Hoshi Zao », nommé de cette manière pour sa taille et sa forme peu commune, longue et relativement droite. Il mesure 1m70.- Un Medi-Kit. Parce que ça sert toujours.
Dernière édition par Minato Takeba le Dim 12 Oct - 21:45, édité 2 fois | |
| | | Minato Takeba La Fleur de Katana des Krönes
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| Sujet: Re: Minato "Kiku" Takeba Dim 12 Oct - 21:16 | |
| Histoire :Acte 0/Prélude : Le VideAutomne, saison rougeoyante des feuilles tombantes. Saison de nature mourante qui s’évapore jusqu’à disparaitre dans la mort pour renaitre bien des mois plus tard. Minato est né en automne. Il était le second fils de la famille Takeba, celle qui gérait les affaires du clan de Yakusa du Tsuru-gumi à Sirius. Il avait un père, il avait une mère, il avait un frère. Qu’est-ce qu’un nouveau né aurait alors pu désirer de plus ? Un peu plus d’amour peut-être… Il apparu bien vite que Minato n’avait pas été désiré. Goro Takeba, son père n’avait besoin que d’un héritier, un second fils n’était pour lui qu’une gêne et quelqu’un de plus dont il fallait s’occuper. Son frère, Seijuro, ne voyait en ce nouveau venu qu’un compagnon de jeu providentiel, rien de fraternel ne les unissait, leur éducation elle-même les sépara par la suite. Sans doute le cadet des Takeba n’aurait-il pas vu le jour sans l’insistance de sa mère, Mathilde, cette belle et douce européenne rencontrée par son père à son arrivée à Sirius, bien des années plus tôt. Le petit Minato grandit dans cette étrange atmosphère de douceur, tension et innocence. La résidence de style japonais qu’avait fait construire son père était comme une petite enclave du Japon dans la banlieue de la Cité Céleste. Ici se réunissaient souvent les « collègues et amis » du clan pour parler trafic et autres affaires sombres. La maisonnée comprenait même une famille de serviteurs, les Maebara, au service du chef de clan de la région, qui n’était autre que Goro en l’absence de l’Obayun des Grues. Et tout ce petit monde se parlait, se rencontrait, se voyaient dans une parfaite mécanique réglée et organisée par le père de Minato. Tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Semblait… Car la famille Takeba était loin d’être ce qu’elle paraissait au premier abord. Entre une mère affaiblie par son dernier accouchement survenue trop tôt, et un père ne s’occupant qu’exclusivement de son ainé, le dernier né passa bien plus de temps avec les serviteurs qu’avec ceux qui lui étaient liés par le sang. Ce furent eux, sous l’œil fatigué mais attentif de la jeune mère malade, qui firent de Minato l’étrange garçon aux idéaux à la fois orientaux et occidentaux qu’il est toujours aujourd’hui. Les Maebara avaient un fils, Subaru, déjà majeur qui travaillait avec Goro Takeba, ainsi que deux filles, l’une de l’âge de Seijuro, Satsuki, et qui lui servait de suivante, et une autre plus jeune de deux ans, Sawa, qui ne tarda à sa voir assignée la même tâche avec Minato. En l’absence de son frère que son Yakusa de père gardait toujours auprès de lui pour « lui apprendre la vie » , l’affection fraternelle du petit garçon retomba sur cette fille à peine plus âgée que lui. Au fur et à mesure que le temps passait, les petites chenilles qu’ils étaient devinrent papillons. Papillons enfermés dans une cage. Cage recouverte par le voile de l’amour maternel et de l’orgueil paternel. L’ombre de l’ignorance les gardait dans un vide parfait d’innocence et de sincérité. Ils étaient heureux ainsi, dans ce vide où ils étaient tout. Acte I : La TerreMinato était un enfant de seconde génération, un enfant qui ne connaissait ses origines que par les récits qu’on lui en faisait. Et, inévitablement, son sang réclamait de retrouver ses racines. Inévitablement, le jeune garçon désirait mieux connaitre ce pays du soleil levant d’où venait son père. Minato avait à présent 10 ans, il allait à l’école avec Sawa, apprenait l’anglais, revenait ensuite à la maison pour apprendre le japonais avec les parents de son amie, et enfin parler un peu avec son frère des quelques évènements de la journée, à la demande de sa mère. Ses loisirs étaient simples, le dessin, la télévision, jouer au shogi… Lorsqu’il avait du temps libre, il cherchait à défier son grand frère à ce jeu, venant le déranger lorsque son père l’instruisait dans ses activités de prédilection, et se faisait repousser à grands cris. Son père lui interdisait de se faire inviter ou de recevoir des camarades de classe. Son père ne lui adressait jamais de félicitation ou d’encouragements. Son père ne le regardait même plus lorsqu’il le croisait dans les couloirs. Indifférence. Ce mot suintait de la conduite de Goro comme du pus sort d’une pustule crevée. Minato le détestait, comme il détestait les monstres qui le guettaient dans l’obscurité de la maison, la nuit, et il le craignait tout autant. Aussi lui fallut-il tout son courage pour demander à son père de l’emmener avec lui ce mois d’été là, lors de sa visite annuel à l’Obayun du Tsuru-Gumi, au Japon, pour lui faire ses hommages en personne. Curieusement, Goro accepta sans trop faire d’histoire. Il avait de toute manière l’intention d’y emmener Seijuro cette année pour le présenter au chef de clan comme son futur héritier, emmener son cadet ne l’importunait donc pas tellement, du moment qu’il se tenait tranquille. Ainsi donc Minato partit pour la première fois au Japon, avec en tête toutes les images que ses livres lui avaient mis en tête. Sauf que, une fois arrivé sur place et après un trop court voyage en voiture pour dépasser Tokyo et arriver à la demeure de l’Obayun, le petit garçon ne put rien voir du tout. Il fut congédié dans sa chambre avec interdiction de quitter la demeure durant le séjour alors que ses ainés partaient s’entretenir avec le chef de clan. Il se retrouva tout seul. Même Sawa qui les avait pourtant accompagnés durant le voyage avait été envoyé dans les quartiers réservés aux serviteurs. Avec dans la gorge un horrible sentiment de trahison et de colère contre ce père insensible comme la glace, Minato commençait à se résigner à sa situation de prisonnier inconnu, sauf que quelqu’un vint le libérer. Ses yeux verts rencontrèrent ceux d’un noir d’encre d’un garçon de son âge. Il s’appelait Tsubame Keiichi. Lui aussi était un fils de Yakusa congédié dans ses quartiers le temps de la réunion. Il existe des gens avec qui l’on se sent une immédiate affinité, une attirance. Ce fut le cas entre Minato et Keiichi. Les deux garçons brulaient chacun d’en apprendre plus sur l’autre. Ils voulaient tout savoir sur comment l’autre vivait, ce qu’il connaissait, ce qu’il était… Keiichi vivait dans la région de Kyushu, dans la ville de Kajiki, connue pour son célèbre tournoi de combat d’airaignées. Il étudiait le sabre auprès dans un dojo de sa région et son rêve c’était de devenir un samouraï comme dans les histoires. Comment voulez-vous après ça que les deux gamins ne se lient pas immédiatement d’amitié ? Même une fois séparés à la fin de cette visite, les deux amis entretinrent une correspondance étroite, si bien qu’ils avaient presque l’impression d’être toujours ensembles. Minato ne tarda pas à montrer un intérêt tout particulier pour le Kenjutsu et l’élevage des araignées frelons, aussi appelées araignées-samouraïs, celle qui combattaient au Kumo Gassen, le tournois de Kajiki. Bien vite, Keiichi lui envoya une colonie de ces araignées ainsi qu’un guide d’instruction pour les élever. Minato grandit donc parmi ces tisseuses de toiles et ces romans de samouraïs. Bientôt, le jeune garçon en vint à délaisser sa sœur de sang Sawa au profit de son nouvel ami. En grandissant, il se mit à étudier deux écoles de combat au sabre en même temps, le style à deux sabres du Niten Ryu et le style pour long sabre Ganryu, respectivement inventés par Miyamoto Musashi et son rival Sasaki Kojiro sous le shogunat des Tokugawa. Mais pour Goro Takeba, toutes ces occupations semblaient bien futiles. A quoi tout cela pourrait servir à Minato dans sa vie future ? A rien. Ce fils cadet ne servirait donc lui aussi à rien. Telle était sa logique impitoyable. Il était pourtant forcé de lui faire servir le Tsuru-Gumi lui aussi… Alors Goro en fit l’un de ceux qui venaient prélever l’argent que les petits commerces lui devaient. Au début ce ne fut qu’en spectateur, mais bientôt Minato fut poussé à la violence, et même à se servir de son sabre pour impressionner quelques petites bandes de voyous qui gênaient les activités du clan, mais qui n’étaient pas assez importants pour qu’on s’en occupe sérieusement. Le samouraï en herbe était dégouté par cette Voie du crime qu’on le forçait à suivre. Tout comme Keiichi, il voulait suivre la Voie du sabre pour défendre son honneur, mais il n’y avait pas d’honneur à tromper et effrayer les autres. Ses seuls instants de joie étaient son entrainement, ses parties de shogi, et s’enfermer sur son balcon où il élevait ses araignées. Ce fut sans doute cette différence d’opinion sur le meilleur code de vie qui sépara définitivement le père et le fils. Chaque année, Minato accompagnait son père et son frère au Japon lors de leurs visites à l’Obayun, dans le but avoué de défier son ami Keiichi dans un duel au sabre ou d’araignée. Duels que remportait presque toujours Keiichi, mais jamais une once d’animosité ne naissait entre eux. Lorsqu’ils entrèrent dans l’adolescence, leur relation était si intime qu’ils en vinrent à découvrir ensemble les sensations que pouvaient leur offrir leurs corps. Aucun des deux n’était à proprement parlé attiré par les hommes, mais leur lien de confiance dépassait ces quelques idées de gout. A 15 ans, ils étaient comme les amants célestes séparés par le fleuve de la vie, ne se retrouvant qu’une fois par an. Sauf que cette année-là fut quelque peu différente des autres. Une nuit, alors que Minato et Keiichi étaient ensemble, Sawa les surpris dans la pièce pendant leur rencontre. Tout d’abord rouge jusqu’aux oreilles de gêne, la jeune fille se joignit pourtant à eux pour le reste de la nuit, dans un élan de folie comme seule la jeunesse sait en faire. Tous les amateurs de littérature vous le dirons, un triangle amoureux ne connait jamais de fin heureuse. Cette étrange relation à trois se prolongea jusqu’au bout de l’été passé au Japon. Retourné à Sirius et à présent presque toujours en présence de Sawa, Minato ne savait comment se comporter. Ce n’était qu’à présent qu’il se rendait compte qu’elle aussi était une femme, mais comment pouvait-on éprouver ce genre de choses pour quelqu’un qui était comme sa sœur, même sans liens de sang ? Rongé entre la fidélité et le désir, Minato en vint à détester Keiichi qui ne pouvait ni comprendre ni deviner la position dans laquelle il se trouvait Deux mois plus tard, Seijuro fut officiellement accepté dans le Tsuru-gumi en tant que Shateï et se fit tatouer l’irezumi sur son torse. Goro avait organisé une petite cérémonie entre la famille et ses principaux lieutenants pour fêter l’occasion. Au cours de la soirée Minato fut humilier en public par son père qui, loin d’être parfaitement sobre, répétait à qui voulait que si son cadet continuait ainsi, il l’enverrait bientôt se faire moine ou lui demanderait de se couper un doigt. Proprement écœuré par cette fête où il n’était visiblement pas à sa place, Minato aussi se mit à boire plus que de raison. Aussi, lorsque Sawa l’attira avec elle dans le dojo, il n’était plus qu’une tempête de sentiments sans le moindre contrôle. Dans cette pièce sombre, elle lui confia qu’elle allait bientôt repartir au Japon pour faire autre chose de sa vie. Pourquoi se brusque départ ? Parce que ce chaud été passé avait plongé un petit être dans le cycle de la mort et de la vie. Petit être adorable et innocent dont on ne connaissait pas le père entre Minato et Keiichi. Sous les effets des l’alcool, le fils de Yakusa devint incontrôlable. Ainsi, elle aussi elle l’abandonnait ? Préférant Keiichi à lui ?! Elle aussi elle voulait le priver de ses joies et de son avenir de père ?! Lorsque Minato revint à lui, l’un des katana du dojo était entre ses mains, teinté de rouge, et un corps sans vie gisait à ses pieds. Subaru, l’ainé des Maebara, venait d’ouvrir brutalement le shoji en ayant entendu un cri. Le sang et les cendres retournent à la terre et la fécondent pour la préparer à accueillir une nouvelle vie… | |
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| Sujet: Re: Minato "Kiku" Takeba Dim 12 Oct - 21:21 | |
| Histoire (Suite) :Acte II : L’EauLa mort de Sawa avait plongé Minato dans le plus profond abattement qui soit. Il se haïssait, se dégoutait, aurait sans hésitation mit fin à sa vie si sa mère ne lui avait pas fait jurer de ne pas la faire. Et il se prétendait samouraï ? Sans maitrise de soi, sans courage et sans convictions ? La bonne blague ! On réprimanda, punit, cria, pleura… Au final, pour éviter que le déshonneur rejaillisse sur toute la famille, Goro finit par faire taire l’affaire. Subaru avait quitté le service des Yakusa sous la colère et s’était évanouit dans la nature. Satsuki ne s’approchait même plus de lui. Les Maebara le foudroyaient du regard dés qu’ils le croisaient, son père le méprisait plus que jamais. La maladie de sa mère s’aggravait. Keiichi ne lui écrivait plus. Seul Seijuro semblait encore se soucier de lui, lui rendant visite dans sa chambre où il s’était enfermé chaque soir pour jouer une partie de shogi. De longs mois s’écoulèrent sans que rien ne bouge dans cette vie morte. Minato négligea ses araignées qui moururent pour la plupart, passant de la cinquantaine à la dizaine, en se dévorant entre elles. Désespéré, il peignait, mais finissait toujours par recouvrir ses tableaux de noir sans qu’aucune forme ne parvienne à s’en détacher. Il relut toute sa bibliothèque de roman, et finalement ce fut la Voie du sabre qui apparu comme son salut. En relisant ses romans de samouraï, Minato repris courage en décidant qu’il était temps pour lui de découvrir ce que vivre signifiait vraiment. Du jour au lendemain, il quitta la demeure familiale avec un simple mot en guise d’adieux pour prendre un vol vers le Japon, n’emportant avec lui que son sabre. Les Yakusa n’étaient-ils pas à la base des samouraïs errants, des rônins qui avaient peu à peu sombré dans le crime et le déshonneur ? Aujourd’hui Minato remontait le temps. Il redevenait un épéiste sans attache n’ayant pour but que de devenir toujours plus fort et espérer un jour comprendre ce qu’était vraiment cette sensation de plénitude que ses livres décrivaient. Pendant deux ans, il étudia auprès de plusieurs écoles de sabre, défiant les plus forts élèves avant de quitter la région. Ainsi continuèrent ses pérégrinations jusqu’à ce que ses pas le mènent à Kajiki. C’était le Kumo Gassen, le tournoi des araignées-samouraïs. Minato espérait y retrouver son ancien ami, Keiichi, et en effet ce fut le cas. Cette année-là, ce fut une araignée de Keiichi qui arriva en finale pour défier la championne en titre, et gagner. Keiichi prononça alors quelques mots de remerciement à ceux qui l’avaient encouragé dans le public, sans savoir qu’il s’adressait là à son meilleur ami caché dans la foule. Quelques jours plus tard, Minato se présenta au dojo du maitre chez qui Keiichi apprenait l’art du sabre pour défier le meilleur élève. Coup du destin ou du diable ? Toujours est-il que Minato affronta son meilleur ami lors d’un duel mémorable durant lequel, une fois la surprise passée, chacun mit sa vie en jeu pour vaincre. Le sort voulu que le fils de Yakusa perde ce duel. Le maitre des lieux, un homme fort et vénérable, se pencha sur lui alors qu’il se tenait l’épaule blessée. Dans ces yeux, Minato vit une force terrible et effrayante, et presque la mort elle-même. Le vieil homme prononça alors ces mots énigmatiques. Il était trop fort. A cause de cela, il ne pouvait gagner contre les élèves de cette école. Durant les jours suivants, Minato fut hébergé par son ami. Ils renouèrent leur lien coupé quelques années plus tôt, mais en sachant pertinemment que jamais il ne serait aussi fort que par le passé. Par le biais de Keiichi, Minato appris la mort de sa mère à Sirius, suite à sa maladie. Il eut aussi la surprise de retrouver quatre vieilles amies. Keiichi s’était fait envoyer les quatre araignées survivantes de l’élevage de Minato à Sirius. C’étaient les quatre plus fortes, et parmi elle se trouvait celle qui avait remporté le Kumo Gassen. Lorsque ses blessures d’âme comme de corps furent guéries, Minato se décida à retourner à Sirius. Cette trop longue séparation avec les siens l’avaient empêché d’être au chevet de sa douce mère lors de ses derniers instants. Plus jamais il ne voulait faire cette erreur. Il était partit avec un sabre, il revint avec deux sabres. Et quatre araignées… A Sirius, seul son frère fut heureux de le retrouver. Mais cela suffisait à Minato. Ces deux années passées seuls à parcourir le Japon l’avaient fait grandir dans la bonne direction. Enfin il se sentait lui-même, et commençait à entrevoir tout le chemin qui lui restait avant de devenir un homme accompli. Son père était plus méprisant et méprisable que jamais, et le jeune homme ne fit rien pour se réconcilier avec lui, car l’un comme l’autre savaient que c’était inutile de sauver les apparences. La colère des Maebara à son égard s’était apaisée, mais restait enfouis sous la couche de poussière des années, prête à ressurgir n’importe quand. Aussi Minato prenait toujours des baguettes avec eux. Seijuro insista auprès de son père pour faire entrer son jeune frère dans le Tsuru-Gumi, malgré la réticence du concerné et du père. Ainsi, Minato se fit tatouer l’irezumi lui aussi, mais uniquement sur le dos, à sa demande, pour montrer que jamais il n’appartiendrait entièrement au clan. Peu après son retour à Sirius, le samouraï se mit à s’ennuyer. Les petites tâches ingrates que lui confiait son père ne lui convenaient pas le moins du monde, il se sentait comme une sauterelle cherchant à se dégager d’un sol trop collant… A nouveau il pouvait jouer au shogi avec son frère, élever ses araignées et peindre quelques petites choses, mais la pratique intense du sabre lui manquait, comme la présence de l’être aimé manque aux amoureux. Il lui fallait deux sabres qui s’entrechoquent. Il lui fallait un partenaire. Ce partenaire, il le trouva en la personne Ginji Matsuzaki. L’un des gardes du corps de son père. Il était nouveau, engagé pendant l’absence du cadet de la famille. Son sabre et sa technique étaient incomparablement supérieurs à ce que Minato avait croisé jusque là, et sur le Voie de la vie, il était très loin devant lui. Bien vite les deux samouraïs se mirent à s’entrainer ensemble, chaque jour était une nouvelle découverte pour le jeune homme qui, petit à petit, faisait son monde et avançait dans sa Voie. Mais il fallait que tout prenne fin. Minato avait ateint ses 21 ans lorsque les signes annonciateurs du désastre se firent entendre. Le climat en ville était ces jours-ci de plus en plus tendu. Minato s’en rendait bien compte. Les autorités étaient partout, bloquant les activités des Yakusa sans même en avoir l’intention. Il arriva même que les hommes de Goro tombent sur des familles qui leur devaient des l’argent, mais déjà sauvagement massacrées. Personne ne savait ce qui était en train de tomber sur Sirius, l’hypothèse la plus répandue était celle d’une bande de tueurs… C’était le cas. Mais pas exactement de la manière dont on imaginait la chose. La Mort s’était mise en marche. C’était des hommes sans en être. Ils avançaient sans vivre, et tuaient sans ressentir quoi que ce soit. Ils étaient devenus pire que des animaux. Et ils étaient nombreux. Bientôt toutes les rues grouillaient de ces cadavres en état avancé de putréfaction. Ils étaient partout, tuant et répandant leur maladie. Le centre ville n’était pas à l’abri, et la banlieue encore moins. La petite résidence du chef des Yakusa ne tarda pas à se retrouver assiégée, mais aucune de ces horreurs n’étaient encore parvenue à pénétrer la demeure qui étaient devenue le repaire de toute une partie du clan. Personne ne comprenait ce qui se passait, personne ne cherchait à comprendre. Pour le moment, on se contentait de survivre à cet Enfer, et c’était déjà bien. Ginji et Minato ne comptaient plus le nombre de cadavres que leurs sabres avaient tranchés depuis longtemps déjà. Les blessés manquaient de soins pour la plupart, et les infections n’étaient pas rares. A eux deux ils étaient chargés de fouiller les maisons désertées pour trouver quelques bandages ou médicaments. Mais le plus effrayant était de loin de devoir affronter un ancien camarade passé à l’ennemi. La seule chose qui permettait à Minato de ne pas perdre l’esprit, c’étaient ses éternelles parties de shogi avec Seijuro. Son frère et lui avaient décidés de ne pas perdre cette habitude que leur avait inculqué leur mère, pour ne pas oublier ce qu’ils étaient, qui ils étaient… Et comme d’habitude, Seijuro gagnait toujours. Sauf que ces derniers jours de pluie, l’ainée des Takeba était au plus mal. Les désinfectants que Minato lui apportait n’étaient d’aucun secours et le mal le rongeait. Le lendemain matin, il essayait même d’attaquer ceux qui tentaient de le soigner. Lorsque le soir, il ressemblait en tout point à ces abominations qu’on tentait de repousser au dehors, son petit frère se décida à le… Libérer. Une nouvelle fois, Minato fit couler le sang d’un être cher dans le dojo de la résidence. Lorsqu’il retourna dans sa chambre sans adresser la parole à personne, malgré les regards interloqués de ceux qui l’avaient vu faire, il baissa les yeux. Une partie de shogi, inachevée. C’était à lui de jouer. Une pièce se déplaça, il avait gagné. Finalement… Sourires et souvenirs. Car rien ne peut empêcher l’eau de couler. Larmes comme gouttes de pluie. Acte III : Le FeuDes semaines ont passé depuis la mort de l’ainée des Takeba. Son père Goro a officiellement renié son cadet, mais ne le chasse pas, uniquement à cause du fléau qui rode hors des murs. Minato est à présent isolé. La haine de son père empêche tous les autres Yakusa de l’approcher, celle des Maebara s’est réveillée, et leur dernier enfant encore en vie, Satsuki, le hait à présent plus que tout pour le meurtre de sa sœur, et de l’être qu’elle aimait depuis son enfance. Seul Ginji lui est encore fidèle sous ce toit de précarité. Mais Minato ne s’en soucie pas. Il ne regrette pas, il sait qu’il a fait la bonne chose, et surtout, il a vu l’éclat de soulagement dans les yeux de son frère alors que sa lame le tranchait. Bientôt, il le sait, il pourra définitivement s’affranchir de son passé et commencer à vivre vraiment. Il a confiance en l’avenir, envers et contre tout. Car, à présent que les force officielles de la police et de l’armée se sont retirées de Sirius, l’espoir n’existe plus pour la plupart de la population. Ceux qui ne perdent pas l’esprit tremblent de peur, et ceux qui se battent le font avec l’énergie du désespoir, sans penser au lendemain. Ce n’est pas la bonne chose à faire, mais qui perdrait son temps à écouter les encouragements d’un jeune fou renié par les siens ? Le seul espoir qui restait était les puissances extérieures à Sirius. Après tout, n’étaient-ils pas citoyens du 51ème était d’Amérique ? La première puissance mondiale ne les aidera-t-elle pas dans ce cauchemar ? Oh oui l’armée va leur venir en aide. Mais pas de la manière attendue. Feu. Peur. Mort. Encore. Toujours. Pour protéger ceux le reste du monde, ils lâchent un déluge de mort sur Sirius. Ils obtiennent ainsi la sauvegarde de leur peuple aux dépends de ceux qu’ils ne considèrent pas comme des leurs. C’est quelque chose d’humain, mais de tellement méprisable… Bientôt, Sirius n’est plus que ruines et flammes. Au chaos apporté par la mort mobile, s’ajoute celui provoqué par cette trahison humaine. La demeure des Takeba finit par bruler elle aussi. Tout le clan est obligé de fuir vers le centre-ville, rejoindre une autre branche du Tsuru-Gumi replié dans un immeuble aménagé par leurs soins, l’une de leurs plus grandes planques. Minato voit peu à peu son père sombrer dans la tourmente, et il n’intervient pas. Il veut assister à la chute de son père. Constater jusqu’où l’égoïsme et l’immoralité peut mener. Pour cette raison, il suit le mouvement. Les mois passent. Les flammes de la ville se sont éteintes, mais pas celle qui brule toujours dans le cœur du jeune homme. Avec une extase presque malsaine, il observe Goro donner des ordres qui sont de moins en moins suivis, au fur et à mesure qu’il sombre dans l’hystérie. Désespérément, il tente de faire comme les Kröne ou les Assombras, ces clans qui étendent petit à petit leur influence sur les ruines de Sirius tout en combattant le fléau des morts-vivants. Mais il n’en est pas capable. Ce n’est pas à sa portée. Son regard ne voit pas tout. Il ne voit pas que les temps ont changés et que ses petites tactiques de Yakusa sont inefficaces en ces temps de chaos. Petit à petit, on l’abandonne, et la colère mêlée de désespoir le consume. En fin de compte, il aura finit par apprendre quelque chose à son fils cadet… Mais certaines choses ne peuvent être pardonnées, même lorsqu’on agit sous l’action du désespoir. Ca, Minato l’a déjà appris. Mais son père semblait l’ignorer… Presque tous ses hommes l’avaient quitté. Restait uniquement quelques fidèles, les vieux de la vieille du Tsur-Gumi. Une pure idée de folie avait germée dans la tête de Goro. Il allait trancher la tête du clan Kröne, ce géant qui s’étendait inexorablement sur la ville, ainsi tous ne pourraient que s’extasier devant la puissance des Grues, et tout lui reviendrai, à lui. Pure folie. Le cœur et l’âme de Goro étaient perdus. Jouant ses dernières cartes, il parvint à faire abattre des membres importants des Kröne. Mais avait que son plan ne puisse s’achever complètement, Bertha Von Kröne elle-même lui tomba dessus, à la place de la gloire qu’il avait escompté. La Major ne mit pas longtemps à prendre la planque principale où se terrait Goro et ses derniers hommes. L’attaque avait été si rapide que la défense des Yakusa n’avait pas pu s’organiser. La garde rapprochée de Goro avait été tuée, ou d’autres, comme Ginji, avaient décidés d’eux-mêmes de ne pas intervenir. Minato tua lui-même les deux derniers protecteur de son père. Il voulait voir. Il voulait savoir comment réagirait son père face à son œuvre, ce qu’il avait provoqué. S’il avait encore une chance d’être sauvé. Goro, acculé, seul, trahi, désespéré, se jeta aux pieds de la Major lorsqu’elle vint lui demander sa reddition dans les formes. Il n’en pouvait plus, il voulait la vie sauve. Bertha, indignée et choquée par ce comportement venant de celui qui avait provoqué la mort d’hommes en qui elle avait confiance, se lança avec colère dans une morale violente sur l’honneur et le respect qu’elle envoya à la figure même de Goro, avant de lui ôter la vie de ses mains. Elle avait eu raison de le faire. Car si elle lui avait laissé la vie sauve, ça aurait été Minato qui la lui aurait ôtée. Le jeune samouraï avait observé la scène, les yeux brillants. Les mots de Bertha avaient résonné en lui comme une vérité qu’il connaissait depuis toujours, mais que ses yeux n’avaient que trop rarement entrevue. Avec Bertha, Minato se sentait comme au pied d’une montagne imposante qui englobait de son ombre imposante tous les alentours. C’était comme avec le vieux maitre de Kajiki… Lorsque les Kröne quittèrent la planque, Minato était sur leurs talons, les suivant à distance raisonnable. Il voulait la suivre. Non pas parce qu’il n’avait plus personne d’autre à suivre, mais parce qu’il sentait que Bertha était quelqu’un digne d’être suivie. Il avait l’impression d’être en face d’une de ses araignées-samouraïs femelles, cinq fois plus imposantes que le mâle et infiniment plus terrible. Et, comme les mâles de ces araignées, il était attiré par elle, malgré le danger, malgré la situation… C’est l’histoire d’une flamme dévorante qui brule en chacun de nous, nous chauffant de sa douce chaleur, et pourtant prête à nous dévorer si jamais on la nourrit trop. C’est l’histoire d’un incendie, et de la rencontre entre un chrysanthème et une araignée.
Dernière édition par Minato Takeba le Lun 13 Oct - 9:19, édité 4 fois | |
| | | Minato Takeba La Fleur de Katana des Krönes
Nombre de messages : 36 Age : 33 Classe : Le Combattant Localisation RP : Sous-sols du manoir Von Kröne Date d'inscription : 23/09/2008
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| Sujet: Re: Minato "Kiku" Takeba Dim 12 Oct - 21:22 | |
| Histoire (Fin) :Acte IV : Le VentMinato fait à présent partie du clan Kröne. Il est enfin affranchi de son passé, mais le sent toujours prêt de lui, comme caché derrière une porte et prêt à lui sauter dessus pour lui arracher une dernier soupir. Seul Ginji l’a suivit dans son changement de camps, fidèle à lui-même. Minato ne regrette pas. Il est heureux d’avoir rencontré Bertha, et les différents caractères qu’on peut trouver au sein du clan Kröne. Chacun à sa spécificité. Chacun est intéressant. Et, le plus important, le jeune samouraï se sent à sa place, pour la première fois depuis bien longtemps. Malgré tout les efforts qu’il fait, on ne lui a toujours pas désigné de poste fixe au sein du clan. Mais le jeune homme ne s’en fait pas. Il sait que ses efforts aboutiront à quelque chose, d’une manière ou d’une autre. Et quittant la planque des Yakusa, Minato n’a emporté que ses sabres, son jeu de shogi, son nécessaire de peinture, et ses quatre araignées. Avec de tels passe-temps, on le prend pour un excentrique. En effet, à quoi peut servir un petit élevage d’araignées alors qu’on a une armée de zombis à sa porte ? Mais Minato est ce qu’il est, et personne n’y pourra jamais rien. Depuis toujours, Minato est un rêveur. Souvent, il s’absente du manoir pour s’aventurer seul en ville, errant là où le mènent ses pas. Aujourd’hui le vent l’a mené vers les ruines calcinées de l’ancienne demeure des Takeba. Tout n’est plus que poutres calcinées, il ne reste rien de la maison agréable de son enfance. Pourtant un bâtiment à l’écart des autres à subsisté. Le Dojo. Cette pièce où Minato a vu tant et tant de mort. Pris de nostalgie, Minato entre dans les pièces désertées de l’ancienne bâtisse et frôle de ses doigts les murs poussiéreux, couverts de cendres… Perdu dans ses pensées, il parvient tout de même à voir le coup venir. En sautant brusquement sur le côté, le coup de sabre adverse va se perdre dans le mur. Minato dégaine et frappe immédiatement, croyant avoir affaire à un zombi. Mais il se trompe. S’en rendant compte, le samouraï fait dévier la lame pour uniquement toucher l’épaule de son adversaire, qui s’écroule, vaincu… Impuissante. La jeune fille se met à pleurer et le maudissant. Satsuki. L’ainée de Sawa. La dernière survivante des Maebara. Minato n’a aucune idée de comment elle a fait pour survivre tout ce temps, mais s’imagine bien qu’elle vit seule depuis bien des semaines. La jeune fille le hait du plus profond de son âme, le considère comme la cause de ses malheurs. De tous ses malheurs. Mais à travers le jeune homme, c’est son frère, Seijuro, qu’elle voit. Elle ne peut le frapper en mettant toute son âme dans sa lame, et on ne peut vaincre un samouraï digne de ce nom sans cela. L’âme ne Minato s’assombrie un instant, puis il s’éloigne de la jeune fille sans dire mot, jusqu’à la limite du dojo. Puis il lui demande de survivre. De survivre jusqu’au jour où ils quitteraient cet enfer et où ils se retrouveraient. Ce jour-là, elle devra choisir entre le tuer ou le pardonner. Mais d’ici là elle devait survivre. Et lui aussi. Et il franchit la porte. Le vent emporte les feuilles mortes, et pousse les ailes de la jeunesse… Jusqu’où ?
Dernière édition par Minato Takeba le Lun 13 Oct - 9:25, édité 1 fois | |
| | | Bertha Von Kröne Dirigeante du Clan Kröne
Nombre de messages : 682 Age : 41 Classe : La Commando. ಠ_ಠ Localisation RP : 1er étage, bureau. Date d'inscription : 09/09/2008
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| Sujet: Re: Minato "Kiku" Takeba Lun 13 Oct - 6:43 | |
| Alors... Je suis fan, horriblement fan de ta fiche! Même dans mon imagination Minato n'aura jamais été aussi classe et bien construit. Niveau points et inventaire, absolument rien à redire, tout m'a semblé bon et justifié. J'ai prit un très grand plaisir à lire tes descriptions, très bien écrites et vraiment très justes et intéressantes. Je voyais Minato totalement comme cela, et tu l'a mis en écris comme tu le désirais, avec une très belle écriture au passage, sensible et concernée par le personnage. On sens que tu l'a fait tiens et cela me fais énormément plaisir. Je tiens à souligner ton très beau style d'écriture au passage. Concernant ton BG, c'est vrai qu'il est en plus de deux posts, mais je crois que je vais l'accepter, car il m'a totalement conquise. Alors encore une fois, je me suis connectée tard mais je 'lai dévoré. C'est précis, bien écrit, et ça a cette poésie nipponne si chère à mon cœur. On est vraiment en plein dans une histoire de Samurai des temps modernes, avec la camaraderie, l'amour, le drame, la solitude, le combat. Une grande saga de fleur et de lame comme on les aime, au point que je me suis surprise à 05:30 du matin à pousser des "mais quel connard ce Goro", ou "Nannn la pauvre!", ou encore un "Woaw la classe". J'ai adoré nombre de détail, du jeu de Shôgi au triangle amoureux digne d'une tragédie grecque en passant par l'histoire des araignées. C'est vraiment très sympa à lire, et on te sens très documenté sur ton sujet. Tu connais bien le monde du sabre, l'honneur, la psychologie des guerrier japonais, donc j'adhère. J'ai apprécié ta fiche comme si j'avais lu une vraie nouvelle. J'ai même versé ma petite larme journalière. Touche personnelle : j'ai aimé comment tu a décrit Bertha dans ta fiche, tu as bien cerné la bête, tout en y mettant une vision un peu idéalisé propre à la mentalité de Minato. Merci, j'ai kiffé. Et donc, comment ne pourrais-je pas valider la plus fine lame du Clan de la Couronne et un de mes hommes de confiance, avec une si belle fiche qui m'a apporté beaucoup d'émotion dans la lecture? Ça serais un blasphème. ô___ô Aussi, mon cher petit Chrysanthème, je te valide sur le champ, et te souhaite un agréable jeu parmi nous. Au très grand plaisir de faire un peu de RP à côté de Minato! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Minato "Kiku" Takeba Lun 13 Oct - 14:57 | |
| Roh j'adore j'adore j'adore moi aussi !!!
L'histoire avec les images et tout et tout ! Les pavés *bave* j'aime !
GG pour ta fiche, on voit du travail derrière, ça c'est claire ! Un RP avec toi doit être du vrai bonheur en boite !
EnJoY |
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| Sujet: Re: Minato "Kiku" Takeba | |
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| | | | Minato "Kiku" Takeba | |
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