Dionysos Ryder Excentrique vagabond à bretelles
Nombre de messages : 30 Classe : Le Bouffon Date d'inscription : 19/09/2008
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| Sujet: Dionysos Ryder Ven 19 Sep - 21:52 | |
| Prénom : Dionysos, du nom du dieu de la vigne, du vin et de ses excès dans la mythologie grecque. Nom : Ryder. Surnom : "Le Vagabond" ou "Dio". Age : Trente ans tout rond, c'est pas magnifique? Classe : Le Bouffon.
Métier : Vagabond, conteur d'histoire ou encore voleur, parfois prostitué. Ça dépend de son humeur. Il collectionne aussi des objets qu'il échange souvent. Orientation sexuelle : Bisexuel sans préférence, histoire de bouffer à tout les râteliers. "Sans préférence avec les hommes" aussi, si vous voyez ce qu'il veut dire par là. Appartenance : Neutre. Encore une fois notre cher ami aime mendier à toutes les tables, c'est comme ça qu'on survit le mieux. Habitation : Partout et nul part : Dionysos est chez lui dans tout les cartons de Sirius.
Citation : "Allons allons, mon vieux, faut pas se jeter sur les filles comme ça. Y'a des prostituées pour ça, si tu es en manque tu sais... d'ailleurs, enfin je sais pas si tu aimes les garçons mais pour deux trois bricoles si tu veux je peux faire la femme. Nan nan dis rien, ça me gêne pas, j'aime bien faire la fille tu sais. Aller, soies cool, si tu lui fiches la paix je te fais une pipe gratos. Et je les fais très bien, je t'assure!"
Description physique : Malgré une allure des plus étrange, et surement risible, Dionysos est plutôt bel homme. C'est un grand "Blond Californien" d'environ un mètre quatre-vingt pour un poids de quatre-vingt kilos, tout en muscles et en nerfs, visiblement sportif, comme le prouve ses abdominaux relativement entretenu. Et oui, Dionysos est ce qu'on pourrait appeler "un beau gosse à l'air fat", comme on les aime, avec un air pas particulièrement très intelligent, bien qu'il ne soit de loin pas un idiot. C'est juste un air qu'il aime à se donner, car il aime bien que les gens le sous-estiment pour ensuite les étonner. Large d'épaules, pourvu d'une paire de jambes interminables lui donnant une étrange allure de géant, le vagabond est plutôt pâle de peau, totalement imberbe de nature. Jamais aucun poil n'a jamais poussé sur lui, hormis deux trois sur le menton qui se battent en duel. Son visage est assez carré, à la mâchoire virile, pourvu d'un nez grec traçant une verticale du front jusqu'à sa pointe, en angle droit, plongeant sur une bouche aux lèvres épaisses ayant la capacité, du fait de sa largesse, de s'étirer en un sourire étonnant, formant des fossettes sur ses joues.
Il porte les cheveux longs, assez désordonnés dans une coupe assez rare pour les hommes, un dégradé peut-être un peu féminin, mais lui cela lui plait, tout comme ses yeux à l'étonnante couleur ambrée, frangés de longs cils noirs qui donnent parfois l'impression qu'il est maquillé. Dionysos porte un cache-œil à l'œil droit, pour dissimuler une vilaine blessure qu'il reçu quand il était jeune, bien qu'il ne soit pas borgne, mais ça fait classe selon lui. Son style vestimentaire est un curieux mélange de couleur et de savant ridicule, avec plein d'accessoires indispensablement inutiles, le rendant tape-à-l'œil à souhait. L'homme porte toujours des bretelles, quelque soit son pantalon, avec une paire de gants de cuir fins et sa fidèle cravate orange vive, constamment mal nouée : en effet notre cher ami ne sait pas nouer les cravates. Mais ce n'est pas grave, il les noue "à la Dio", c'est tellement plus classe... pour lui. Il porte uniquement des bottes styles vieilles Santiags sur des pantalons moulants... Un véritable arbre de Noël, adorant s'attacher des Pin's et autres badges au pantalon. Pour parfaire cette description d'une grande classe, ajoutez qu'il adore se recoiffer et vous avez le bonhomme.
Description psychique : Dionysos est un insouciant. Philosophe détaché, il contemple les agissements de ceux qui luttent pour survivre alors que tout est perdu avec un sourire triste, mais lui ne se projette jamais dans le futur plus loin que qui il va manger ce soir, et sait qu'on ne peut que se sauver soi-même, et que c'est déjà pas mal. Il veut s'amuser, rire, prendre du bon temps et plus rien ne semble être capable de l'atteindre tant il détaché et quelque peu pessimiste. Le blond est quelqu'un de plutôt étrange et mystérieux, d'un naturel espiègle tout en étant de loin pas un agité, plutôt flegmatique. Mystique et un peu inconscient, il n'aime pas se battre, ni même vraiment se fatiguer, car il est lâche et paresseux, aussi est-il un grand opportuniste, ne prenant souvent pas de partie. Dionysos se lasse vite des choses, et aussi des gens. Il est assez porté sur la séduction, mais aussi et surtout... sur le sexe. Il lui arrive d'être intentionnellement agaçant, mais c'est plus pour amuser la galerie que pour être réellement méchant. Cependant, Dionysos est moqueur, c'est un coquin et un joueur, mais il n'aime la difficulté. Festif, amoureux transi de la vie sous toutes ses coutures, Dionysos est un bout-en-train qui semble rire au nez et à la barbe de la mort, même quand il ressent son souffle tout proche. Il n'a pas le temps pour cela, Dieu sait quand il mourra, alors autant profiter de la vie au plus grand maximum. Pour cette raison, c'est un homme qui n'aime pas côtoyer la tristesse ou la douleur et, bien loin d'aider les gens, il a tendance à fuir simplement les personnes à problèmes. Il vit en vagabond insouciant à l'existence simple, ne faisant que ce qu'il aurait envie de faire quand il en a envie, cherchant la compagnie des autres juste pour passer le temps. Une fois qu'ils ne l'amuse plus, il se contente de les abandonner sans le moindre remord.
Dionysos est un magicien. C'est un vagabond qui raconte des histoires rocambolesques, un prestidigitateur, un mythomane flamboyant. Un escroc, un paresseux, un lâche. Un humain qui comme vous essaye de survivre, mais qui n'aime pas la violence, celle dont regorge ce monde. C'est un opportuniste jouisseur de la pire espèce, mais pourtant il n'est pas réellement antipathique. Bien au contraire. C'est un grand débrouillard, spécialiste de la survie vue son enfance, et la plupart du temps les gens qui le suivent ne manquent que de peu de choses, quand il se donne l'envie de faire dans "l'humanitaire". En général, il a beaucoup de mal à s'attacher aux gens, car il est solitaire depuis bien trop longtemps, et n'aime pas rester trop longtemps au même endroit. C'est ce que l'on pourrait appeler "une personne du voyage", et quand ce dernier l'apelle, il ne saurait y résister. C'est une nouvelle aventure qui commence là où s'achève l'ancienne, toujours plus excitante. Il n'est pas très difficile en général, et est plutôt sociable, du moment que vous ne parlez pas de sujets graves. Autrement, comme effrayé par le monde adulte et la réalité de l'existence, il fuit.
But/Rêves: Simplement vivre, et s'amuser jusqu'à la fin.
Histoire : Dionysos Ryder est un enfant de la rue. Plus ou moins. Originaire de Sirius, ses parents étaient tout deux issus de familles aisées, et jamais il n'aurait du manquer de rien. Mais ce ne fut pas le cas. Alors qu'il n'avait que cinq ans, son père et sa mère se font assassiner à la sortie d'un cinéma, dans une ruelle glauque, par un voyou qui voulait les voler. Le coup était parti tout seul, tuant la mère sur le coup, et quand le père se rua sur le tueur, le second coup lui fut fatal. Le voleur, un jeune paumé visiblement camé, n'eut pas le cran de tuer le petit garçon survivant, préférant l'abandonner dans la ruelle. Le gamin traumatisé est envoyé aux bons soins de sa tante, mais trop heurté, il n'arriva jamais à se faire à elle, multipliant les fugues durant les trois ans où il vit chez elle, avant de fuir dans la rue pour de bon sans qu'on arrive à le retrouver. Sa tristesse ne disparu qu'à l'âge adulte, profondément marqué. Il commença à mendier dans les rues de Sirius avant de se rendre compte que d'autres gosses arrivaient à plus en volant. Le petit Dio les imita alors, et ce fut le début des gros ennuis. Larcins, loi du plus fort... Le gamin apprit très vite les codes de la rues, tout en refusant d'intégrer une bande de gamins des rues, préférant leur tendre des pièges ou les tabasser pour tenter de leur voler leurs nourriture. Ce fut surtout lui qui fut tabassé à vrai dire. Il serait surement devenu un vrai criminel, ou serait plutôt mort dans une sombre ruelle s'il ne l'avait pas croisée. Cette femme étrange, qui le regardait sans intérêt particulier, sans vouloir lui faire du mal, l'apprivoisant avec patience et silence. Fran Howard, une prostituée d'une vingtaine d'années, qui officiait au "7th Heaven", un bar des quartiers insalubres, et qui allait devenir sa seconde maman. Il fini même par se laisser soigner cette vilaine blessure qu'il avait à l'œil et qui s'infectait, reçue durant une rixe avec d'autre gamins des rues. Fran était douce, différente des autres personnes qu'il avait connu. Elle vivait comme lui, dans la misère, au crochet des gens qui avaient de l'argent, bien que lui le volait, et elle le monnayait, en échange de son corps.
Dio grandit, élevé par Fran. Oh bien sûr ce n'était pas rose tout les jours, et il vit beaucoup de choses qu'un enfant de son âge devrait découvrir bien plus tard pour ne pas perdre son innocence. Car ce n'était pas facile tout les jours de voir celle qu'on considérait comme sa mère se prostituer, donner son corps à des hommes souvent indélicats, parfois carrément violents. Jamais il ne manqua de rien, et cela le fit culpabiliser, se sentant comme un parasite pour Fran, si bien que lorsqu'il grandit, il se jura de trouver un bon travail et de la faire sortir de là. Mais quand on a été à l'école de la rue, et seulement elle, il est presque impossible de trouver un job honnête, et Dio, devenu adolescent, retourne dans la rue pour voler et surtout revendre, devenant receleur, sans rien dire à Fran, sans jamais accepter de lui dire d'où venait l'argent qu'il lui donnait. Cela dit elle lui passa un savon monstrueux le jour où elle l'attrapa, lui défendant de continuer à voler. Elle voulait lui offrir une existence saine, mais pour lui c'était impossible. Il devait aider Franny, par tout les moyens possibles, et lorsqu'il devint adulte, il prit tout simplement le même chemin que sa mère adoptive : la prostitution. En effet Dionysos était loin d'être vilain, et savait se montrer peu farouche quand il s'agissait d'argent, avec les femmes mais aussi avec les hommes; après tout l'argent n'a pas de sexe, comme d'odeur. Fran, ne pouvant pas argumenter contre lui car elle faisait le même métier, le laissa donc se prostituer à regret. Cela dit l'argent ne manqua plus t le jeune homme en vint à apprécier certaines facettes de ce métier ingrat, le plus vieux du monde, habituellement réservé aux femmes. Lui et Fran, qu'il appelait affectueusement Franny, se firent remarqué par un vieux proxénète italien qui trempait un peu dans les histoire de la mafia américaine. Il se faisait appeller "Don Cornetto", bien nqu'il n'avait aucune place particulière, et que la Cosa Nostra ne fait pas dans la prostitution, raison pour laquelle il s'était allié à la pègre américaine. Ce dernier leur proposa de travailler à son service, dans un cadre plus protégé que d'avoir à se prostituer par ses propres moyens. Si Dio, attiré par l'appât du gain, fut hésitant, Fran refusa en bloc. Elle connaissait trop bien les Mac', et pas question de recommencer cet esclavage, et encore moins avec son fils adoptif, alors à peine âgé de vingt-quatre ans. C'est là que leurs chemins se séparent, puisque Dio choisi de travailler avec le Don, malgré le refus de Fran. Il gagnrait toujours plus de fric, pour elle, rien que pour elle, même s'il devait se la mettre à dos.
Shitfly Inn (Auberge de la Mouche à merde), C'était le nom de l'établissement où travaillait maintenant Dio. Un bar un peu sordide sous l'autorité de Don Cornetto, mais où l'argent était facilement empochable. Cet argent qu'il partageait et mettait incognito sous le pas de la porte de Franny. Cependant bien vite sa mère fini par lui manquer, la seule personne pour qui il avait une réelle affection, lui qui comme elle avait décidé de vendre son corps pour vivre. Lorsqu'il dit au Don qu'il décidait de quitter son commerce, le vieux ne fut pas du même avis, et sa colère fut terrible. Pour lui faire regretter ses pensées, il fit mettre à sac le bar de Fran et flinguer toutes les prostituées qui y étaient. La mère chérie de Dio perdit la vie d'une balle de 9mm en pleine tête, et jamais il ne se pardonna, se sentant responsable de sa mort. Jamais il n'aurait du aller avec Cornetto. Franny serait peut-être encore en vie s'il n'avait pas rejoint ce vieil enfoiré. Le jeune homme avait donc perdu toutes ses mères... Il était à présent seul, coincé, désespéré. Franny était morte. Plus jamais elle ne lui sourirait, ne lui parlerait, ou plaisanterait avec lui. Il ne pouvait pas le tolérer, mais ne pu se résoudre à tuer le Don. Il avait bien trop peur. Elle avait raison, jamais il n'aurait du accepter cette offre. La seule chose que pu faire Dio, c'est fuir, et retourner à la rue d'où Franny l'avait tiré, en priant pour que le Don ne le tue pas. Le vieux et ses sbires le cherchèrent de longs mois avant de laisser tomber, et Dio redevint un mendiant comme à ses premiers jours dans la rue, sa véritable mère. Il surmonta comme il put la perte de Franny en développant une personnalité légère et insouciante, ne se préoccupant plus d'autrui, agissant lâchement pour son propre bien. Dio mangea dans les poubelles, vivait de ce qu'il arrivait à voler ou à soutirer aux passants. Un main de femme trop lourdement parée, il la soulageait de plusieurs manières... mais le vol et la prostitution, c'était les deux seules choses qu'il connaissait dans la vie comme moyen de subsistance.
Puis vint le fin du fin : la ville fut envahie par les morts-vivants comme dans le pire des film d'horreur, sauf que là c'était en vrai. Et les gens de la rue, comme ce brave Dio, furent les premiers touchés. Un bombardement survint rapidement, n'aidant pas à la survivance. C'était La Merde, avec des majuscules. Jamais Dio ne fut tellement dans la panade qu'à partir de là, et c'était normal. Des Zombies, pire que tout, et en plus ils vous bouffaient la gueule sans préavis. Cela dit, il survécu, parce que c'était un débrouillard... et un lâche. Il savait bien qu'il n'arriverait à sauver personne, et que s'il tentait, il mourrait aussi et ça n'aurait servi à rien. Le blond essaya de prendre la situation avec philosophie : les morts-vivants allaient devenir son lot quotidien, comme beaucoup de monde à Sirius. Une nouvelle épreuve à endurer. Cela dit il y a peu, Dio n'est plus tout seul; il a Dakota. Il ignore s'il s'agit la de son véritable prénom, et à vrai dire, il s'en fout. Cette gamine de quinze ans était en train de mourir de faim dans la zone dévastée dans le Tier Ouest de la ville. Le vagabond lui donna à manger, et fini par se l'attacher comme un petit animal de compagnie. Il fallait dire que l'enfant sauvage était attachante : pas de famille, d'endroit où aller. La petite sauvageonne à bonnet noir lui rappelait son enfance.
Aujourd'hui, Dionysos et Dakota parcourent Sirius, cette ville ravagée, dans l'espoir de survie. Tout deux sont très différents, mais quelque chose les lient ensembles : cette viscérale envie de vivre... ou peut-être de ne pas mourir seul.
Attributs: Force : 5 Vigueur : 6 Dextérité : 7 Intelligence : 5 Volonté : 4 Perception : 5 Charisme : 7 Chance : 6
Points de vie : 60.
Compétences de classe : > Armes de mêlée. ** > Bagarre. ** > Athlétisme. *** > Survie. *** > Baratin. * > Vol à la tire. **
Inventaire : > Épée, For+10. > Couteau papillon, For+6. > Sac à dos plein de vieilles breloques qu'il collectionne et échange.
A propos de vous : Comment avez-vous découvert le forum ? C'est la faute à Griffin, l'autre barbu. Que pensez-vous de ce dernier ? Je l'aimeuuuuhh, et j'aime les règles ça change! Quels autres forums fréquentez-vous ? Aucun, malheureusement pour eux. *sort* Quelle sera votre fréquence de passage? Régulière, trois quatre fois par semaine. Quel est, selon vous, votre niveau de RP ? Bon, je sais faire des pavés mais surtout ne pas en faire pour rien et je ne fais que peu de fautes. | |
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