Ray Catalano

Prénom : Ray
Nom : Catalano
Surnom : /

Age : 31 ans
Classe : Le Héros
Métier : Inspecteur de police
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Appartenance : Lamento


Description physique :
Ray est un homme d’âge mûr et à l’apparence négligée.
Un rien plus grand que la moyenne, il fait 1 mètre 76 pour 68 kilos, il a un corps musclé et assouplit par un entraînement quotidien. Son visage est simple, aux traits presque grossiers : un menton carré à la barbe mal rasée, une large bouche surplombée d’un nez assez massif, deux yeux d’un marron très clair, très enfoncés, très cernés et surmontés d’une paire de sourcils expressifs. Ses cheveux bruns lui tombent à mi-visage, et lui obscurcissent souvent la vue.
De nature musculeuse, il s’entretient très régulièrement pour être apte à affronter les dangers qui pullulent actuellement. Il des biceps marqué, des abdominaux en lieux et place, d’épaisses cuisses …
Il a le poil dense mais fin et clair donc peu visible. Ses mains sont abîmées par le travail actuel, entre les travaux manuels, les conditions sanitaires déplorables et les combats incessants.
Une large tache cicatricielles troue son flanc gauche, sur le ventre comme sur le dos, résultat d’un tir de Magnum à bout portant dont il a failli mourir. Il a également de grandes balafres sur l’épaule droite, le haut du dos et le crâne.
Son style vestimentaire reste sobre, composé d’une chemise blanche chiffonnée, d’un pantalon noir et de la veste qui va avec usées et d’un long manteau beige fatigué. Des godillots solides et un sac à dos, tous deux « empruntée » à l’armée sont ses dernières acquisitions pour tenir le coup durant cette période de chaos.
Un holster lui couvre le sein gauche et reçoit un Beretta M93R ainsi que son chargeur rempli, de bons amis par les temps qui courent. Enfin, un zipo noir lui permet d’allumer les cigarettes dont il est coutumier et l’opinel affûté qu’il conserve dans sa poche droite et use à tout bout de champs est son bien le plus précieux.


Description psychique :
Ray est un homme qui aime savoir ce qu’il fait de sa vie. D’un naturel réaliste, prudent et responsable, il prend le temps de réfléchir avant de foncer tête baissée. Il analyse la situation et essaye toujours de tirer un maximum parti de ce qu’il a. En cas d’échec, il assume ses erreurs et n’aime pas les actes désespérés. Il analyse les situations et retient à peu près tout. Son excellente mémoire lui a sauvé la mise plus d’une fois, ainsi que son sens de l’observation.
Pratique, il essaye toujours d’être en action et profite des temps morts pour réfléchir à ce qu’il souhaite et remettre tout à plat au calme pour l’examiner sous un nouvel angle. Il est assez désorganisé de manière générale, autant dans sa méthode de pensée, sautant du coq à l’âne, que dans ses comportements. Pourtant, tout suit plus ou moins une logique qui doit, au bout du compte, l’amener à ce qu’il souhaite. Il incorpore les nouvelles informations et réagit en conséquence, ce qui le force à abandonner une réflexion pour un autre, un acte pour un différend. Parfois, cela lui porte tord, parfois pas.
Dans ses contacts sociaux, il est plutôt chaleureux, faisant en sorte de s’attirer la confiance de ceux à qui il parle. Mais il sait aussi se montrer très froid s’il se sent repoussé et peut se montrer blessant dans ses propos. Souvent effacé, il ne se met en avant que quand il le doit et parait distant et bougon de manière générale. Il n'aime pas se permettre d'intervenir dans une situation qui ne le regarde pas. Il est de nature honnête mais ne crache pas sur un mensonge quand il estime qu’il est mérité, malgré le fait qu’il ne sache pas bien mentir. Il est par contre très perspicace vis-à-vis des autres et se laisse difficilement abusé. Il sait aussi se montrer très persuasif quand il en a besoin, usant surtout d’arguments tangibles et logiques plutôt que de propos incohérents.
Audacieux, il n’a pas peur de l’action et du danger, et n’hésite pas à risquer sa vie si c’est nécessaire. Néanmoins, il ne jette pas non plus sa vie aux orties et cherche d’abord une porte de sortie avant d’agir.
Il essaye toujours de faire bonne figure, même s’il n’est pas sûr de lui. Il sait bien que montrer à autrui ses faiblesses est dangereux, autant avec ses ennemis qui pourraient enfoncer des portes ouvertes qu’avec ses alliés qui pourraient se sentir encore plus vulnérables.
Il ne s’est jamais appesantit sur sa mort ou son existence, ne croit en dieu que de manière timorée et occasionnelle, ne suit pas de courant philosophique particulier et n’a pas de grands principes dans sa vie. Pourtant, il aime se sentir vivant et en bonne santé. Il aime les plaisirs simples tels que manger de bonnes choses, dormir dans un bon lit et fumer. Complètement dépendant à la nicotine, il fait parfois des folies pour une clope.
Il aime aussi l’exercice physique, l’entraînement et la sueur propre dû à l’effort.
Mais plus que tout, ce sont les contacts humains qui lui plaisent le plus. Ouvert et à l’écoute, il peut très bien écouter durant des heures quelqu’un lui parler en ne prononçant que les mots prouvant qu’il suit la conversation et relançant la discussion. Il peut aussi parler de lui ou diriger le débat si son interlocuteur n’ose parler. Il aime autrui de façon intense et aide ceux qui le mérite, selon ses critères, bien entendu.
Actuellement, il a une dent contre les militaires qui n'en font qu'à leur tête au lieu d'aider les pauvres bougres qui souffrent sur l'île. Il ne porte pas non plus dans son cœur les Assombras dont la folie et la violence le répugne. Il espère bien pouvoir éradiquer ce clan démentiel, d'une manière ou d'une autre. Il respecte tout juste les Kröne, étant rebuté par leur volonté d'autorité complète et totale. Il en comprend le principe et aurait très bien pu se retrouver avec eux. Mais en l'occurrence, il n'aime pas cet aspect des choses. Cela étant dit, il est très probable qu'il souhaite créer des liens avec eux plutôt qu'avec d'autres, voir qu'il se joigne à leur cause en incitant ses compagnons à le suivre. Après tout, la hiérarchie, c'est la hiérarchie, surtout quand on est dans la police ...
D'ailleurs, la lutte entre autorité et liberté s'accentue en lui à mesure qu'il constate les soucis que pose la hiérarchie et les débâcles que cela entraîne. Pour autant, il reste fidèle à ce principe car la liberté d'action ne ferait qu'augmenter le chaos ambiant.
Il n'est nul besoin de parler des zombis, du Quatro et de ceux qui les ont rejoint qui ne méritent pas plus qu'une balle dans la tête, selon lui, et c'est quand même du gâchis ...


But/Rêves:
Retrouvé la sérénité qui régnait sur Sirius avant tous ces soucis.
Trouvé pourquoi les zombis et le Quatro sont apparus.
Sauvé un maximum de civils innocents et châtiés les coupables.
Et puis survivre, au passage, ça lui plairait bien.


Histoire :
Ray est né d’un père inspecteur de police et d’un mère professeur. Malcolm et Diane était de bons parents, certes occupés mais néanmoins soucieux du bonheur de leur fils unique. Il reçut une excellente éducation enseignée dès le plus jeune âge par ses parents qui mirent au point des techniques pour éveiller l’esprit du garçon de manière rapide et efficace.
Ils lui parlèrent dans plusieurs langues dès le berceau de sorte qu’il babilla bien vite aussi bien en Anglais qu’en Allemand ou en Français. Ils entraînèrent sa mémoire dès qu’il fut en maternelle en lui demandant un résumé de sa journée chaque soir. Ils lui enseignèrent avec pédagogie à contourner l’échec et à progresser dans tous ses travaux. Ce fut donc un garçon débrouillard et vif qui grandit sous les yeux de ses parents ravis. Surtout sous les yeux de sa mère car son père était souvent en mission. Mais dès qu’il revenait, il lui apprenait tous ses « trucs » sur son métier, lui montrait comment s’occuper d’une arme puis comment tirer, comment filer quelqu’un ou rester discret, mais surtout il l’entraînait sur ses réflexions psychologiques, sur ses gestes et ses paroles, et sur ceux des autres.

Bref, un enseignement dense et complet, certes très instructif mais très asphyxiant pour le jeune homme, doublé en sus par les cours de tout petit garçon. Il n’avait d’ailleurs pas d’amis, ni masculin ni féminin avec lesquels jouer et s’épanouir, pas d’autres membres de sa famille que ses parents. Autant il révéra son père qu’il ne voyait que rarement mais qui était bon avec lui, intéressant et drôle, autant il eut de nombreux mots avec sa mère dès ses 12 ans. Il y a toujours des frictions entre les êtres qui s’aiment, à fortiori entre une mère qui couve son fils et celui-ci qui a soif de liberté. Il y eut une mini révolte, une fugue et de la vaisselle cassée durant un mouvement d’humeur. Malcolm avait un peu de mal à tempérer le caractère de sa femme et ne parvenait à crever l’abcès qu’avait son fils.

Il résolut pourtant la situation d’une manière qu’ils auraient tous préféré éviter. En effet, il fut abattu par un criminel qu’il poursuivait. La tristesse de Diane et Ray fut profonde et le différend s’effaça plus ou moins sous le poids émotionnel. Le jeune homme, alors âgé de 15 ans, se jura d’attraper l’assassin de son père et de le venger. Il n’eut pourtant pas l’occasion de le faire puisque celui-ci fut capturé 4 ans plus tard, condamné et enfermé à vie. Ray refusa d’aller voir celui qui l’avait privé de son père qu’il chérissait tant. Il était trop pris dans ses études dans lesquels il s’était absorbé à fond depuis le jour fatidique. Il se destina entièrement à la police, rentrant dans une école des jeunesses policières, effectuant son service militaire. Il devint bien vite un redoutable tireur, précis et rapide, manipulant des pistolets de gros calibres dissuasifs et meurtriers.
Il rentra dans le corps policier à 21 ans, juste après sa majorité.

Grâce à son assiduité et les résidus de son éducation, il devint rapidement un brillant adjugeant puis inspecteur à 26 ans. Heureux de sa vie où il avait put faire ce qu’il voulait, il s’adonna complètement dans son métier, sombre mais si passionnant. Il se plut à pourchasser les malfaiteurs avant de les livrer à la police. Il aimait cette fonction de protéger les honnêtes gens et les citoyens qui avaient besoin de lui. Il fut vite reconnu comme un inspecteur consciencieux et efficace. Ses talents de psychologues et d’interrogateurs ainsi que son habilité un flingue entre les mains lui valurent le respect de ses collègues puis de son chef de district. Véritable psychologue, il savait repérer les menteurs et déstabiliser les plus assurés. Son efficacité en tête à tête avec un coupable fut un atout indispensable dans sa carrière et encore maintenant.

Il eut quelques amis qui lui sont chers, célibataires endurcis, comme lui. Quand il le pouvait, il aimait parler des choses qui lui tenaient à cœur autour d’un verre, flâner en ville ou faire du sport avec eux. Thomas était avocat, Bryce mécanicien et Davis policier.
Son contact avec les femmes était distant et mélancolique, à cause du mauvais souvenir qu’il avait de sa mère. Il ne rendait d’ailleurs presque pas de visite à Diane car il gardait de la rancune contre elle, avec l’impression que la mort de Malcolm était de sa faute.

Il reçut une balle de Magnum tiré à bout portant par un criminel qu’il poursuivait la veille de ses 28 ans. Il s’en sortit de justesse grâce aux soins qui étaient alors dispensés à Sirius. Harisson, le criminel, fut tout de même arrêté peu de temps après.
Sa mère mourut d’un cancer de la moelle osseuse détecté trop tard par les médecins. Il était alors âgé de 29 ans et se sentit débordé de tristesse de perdre cette mère à laquelle il n’avait su pardonner.
Il continua pourtant son métier avec entrain et efficacité.

Rien de particulier ne lui arriva jusqu’aux soucis qu’a eut Sirius. Cependant, ses fonctions d’inspecteur et de policier lui permirent de découvrir rapidement la présence de zombis. Découverte qu’il dut taire par ordre de son supérieur, lui-même obéissants à l’armée. Ne comprenant pas la situation, il vit ses autorisations diminuées à toute vitesse tandis que les restrictions s’accélèrent. Bientôt, il n’eut plus le droit d’enquêter et dut se reconvertir en policier pour gagner sa vie.

Puis l’armée se retira et bombarda la ville. Il fut pris dans les éclats d’obus et reçut des projections de métal dans le dos. Il fut alors sauvé par ceux qui deviendront les Lamentos.
Reconnaissant, il se joignit à eux, d’autant plus qu’il garda une rancœur profonde contre les militaires qui n’avaient pas fait leur métier auprès du public. Il estima alors que la police était la seule à pouvoir aider tous ses malheureux.
Il aida autant qu’il put leur action et s’assure à présent de la sécurité des patients des Lamentos, d’aller chercher des survivants pour les ramener chez eux, de lutter contre les zombis et l’hégémonie des autres clans.


Attributs : 45 pts
Force : 6
Vigueur : 5
Dextérité : 6
Intelligence : 6
Volonté : 5
Perception : 7
Charisme : 6
Chance : 4

Points de vie : 50


Compétences de classe : 13 points
Arme à feux ***
Arme de mêlée *
Discrétion *
Filature **
Persuasion ***
Psychologie ***



Inventaire : 400 points
Beretta M93R, moyen calibre (200 points)
Boite de 30 balles pour armes de poings tout calibre (déjà utilisée, reste 26 balles dont 18 dans le chargeur de son arme) (35 points)
Briquet, zipo (10 points)
Emetteur/récepteur (10 points)
Holster (5 points)
Jumelles (10 points)
Kit de survie (100 points)
Opinel (10 points)
Sac à dos (10 points)
Sac de couchage (10 points)

Bonjour Ray,

tout d'abord je m'excuse de mon retard pour la critique de ta fiche, j'étais en train de complètement t'oublier, ce qui n'était pas très bien de ma part.

Pour l'historique, le passage sur son enquêtes sur les zombies est assez improbable, car la population y a très vite été confronté après l'explosion, et avant il était impossible d'en connaitre l'existence. Sinon rien à redire, une enseignement précoce ne faisant pas un génie.

Pour les points, les *** en Psychologie et Persuasion font, associés, assez roxxor et sont insuffisamment justifiés, déplace un ou deux points dans Filature ou Arme de mêlée par exemple, surtout pour Psychologie. Les niveaux *** représentent quand même un niveau professionnel.

Bonjour Felicity.

Après réflexion et relecture, à tête reposée, je m'amuse de ma prétention ainsi que de la quasi perfection de ce cher Ray.
Toujours souriant, accueillant, perspicace, intelligent, dextre, sans oublier son sens du tir magnifique.
Un superbe Héros en perspective. Un bon grosbill ...

Ahlala ...
Je crois que cela ne me plairait pas tant que cela de jouer ce genre de personne. Un insignifiant anonyme m'eusse plus contenté.

Alors je profite du désintérêt que je lui porte pour l'abandonner lâchement.
En effet, je n'ai pas le temps de le jouer, quand bien même je ne passerais qu'une fois par semaine.
Je suis navré de vous avoir "forcé" à lire et corrigé une fiche aussi ... vaniteuse.
Je dois avoué que j'ai été proprement subjugué par ce magnifique forum, conseillé par votre petite Julia Howard. Fasciné, je n'ai pas réfléchi plus avant et j'ai de suite pondu cette fiche, sans prendre beaucoup de recul.
Tant pis. Peut être une autre fois.
Ma fiche ne mérite rien de mieux qu'un aller simple pour la morgue voir le cimetière, c'est plus prudent ...

Encore navré et toutes mes félicitations pour l'entretien d'un tel lieu de jeu.

Bon courage à vous.
Votre dévoué Catalano Ray ...
blablabla avec les formules de politesses ...

Alors, comme tu le souhaites, ta fiche est déplacée à la morgue.

Tu sera toujours le bienvenu.

A bientôt donc.