Jesalia Delompre, la brindille bourrin

Prénom : Jesalia
Nom : Delompre
Surnom : Selie, Jela, ou encore Ly, quelques fois. Elle préfère toutefois son prénom dans son intégralité.

Age : 20 ans
Classe : Touche-à-tout
Métier : Etudiante en informatique et électronique
Orientation sexuelle : Franchement, y'a des fois, on se demande...
Appartenance : Clan Kröne.

Description physique : Jesalia n'est pas une brindille, ça c'est sûr, mais on ne peut pas dire qu'elle soit très épaisse. Elle fait partie de ces filles grandes, maigres par défaut, sans faire exprès, et qu'on croit anorexiques au possible. Mais, grâce, ou à cause, de ses 1m72, elle reste fine quoi qu'elle fasse. Malgré tout, elle a des formes assez satisfaisantes (elle n'est pas squelettique non plus).

Elle a une apparence typiquement anglaise, avec sa peau d'une couleur presque ivoire, et sa longue chevelure soyeuse. Ses yeux, couleur d'un mélange chocolat-bordeaux, semblent constamment tenter de vous percer à jour. On sent à travers ce regard une certains maturité, et une féroce envie de se débrouiller dans la vie. Une cicatrice d'environ trois ou quatre centimètre orne sa joue droite, au-dessus de sa pommette [Alors oui, je sais, ça ne se voit pas sur l'avatar, mais j'ai pas pu trouver un avatar qui aille avec cela, et c'est quelque chose que je tiens à garder... si possible.].

Description psychique : La jeune fille a appris que la confiance se mérite, et que l'attaque est la meilleure des défenses. Elle peut se montrer assez réservée envers ceux qu'elle ne connaît pas, encore plus dans une situation inconnue dans un lieu peu familier. Une fois ce cap passé, elle prend ses aises et a tendance à dire ses vérités à tout le monde, et à lancer des piques à tout va. Ce trait de caractère assez agaçant a tendance à être exacerbé quand elle est nerveuse. Elle n'est pas du genre optimiste, ou du moins, elle le cache bien derrière ses piques. Mais au fond d'elle-même, elle ne se résout pas à croire que les zombies auront le dernier mot.

Elle n'est pas du genre anxieuse, à se dire que qui vivra verra, et qu'elle a les armes pour se défendre. Pour le reste...
Elle n'est pas non plus du genre à rêver au grand amour, les rêves de mariage en blanc n'ayant jamais fait partie du décor de ses rêves de petite fille. Néanmoins, sa mère n'a pas réussi totalement à anéantir son espoir qu'un jour, peut-être, elle pourra défaire l'armure de son cœur et le laisser aux soins de quelqu'un d'autre. Elle est secrètement curieuse, et désireuse, de sentir ce que ça fait quand son cœur s'envole. Tout cela, malheureusement, est purement inconscient pour le moment.

But/Rêves : Voir la fin de ce cauchemar pour se construire la vie qu'elle voulait avant tout ce bazar.

Histoire : Jesalia vécut les seize premières années de sa vie à Southend-on-sea, trou culturel possédant néanmoins un certain charme quand on n'a pas de grandes ambitions de carrière, de père inconnu qui lui légua tout de même son nom de famille. Sa mère était gérante d'un des trois fast-foods de l'artère principale - une rue commerçante piétonne menant droit à la mer du Nord et aux deux parc d'attractions qui se marchaient presque dessus. Jesalia fut donc à l'abris du besoin. Elle fut élevée dans l'optique de devenir une femme forte et indépendante, telle sa mère qui ne s'était pas effondrée alors qu'elle était mère célibataire.

La petite Jesalia fut une enfant calme, mais son franc-parler se manifesta très tôt. Sa mère voulait une fille à son image, pour qu'elle soit forte et mène la vie qu'elle entendait. Jesalia développa une grande admiration pour cette femme forte et autoritaire, que rien ne semblait jamais atteindre. Il s'avéra que la jeune fille avait le verbe acide quand on la cherchait un peu trop. Elle ne passa donc pas par la case baston - pas au début -, mais par celle de la persiflerie (ça s'dit ça ?), un art qu'elle peaufina avec les années. Ses professeurs la décrivaient comme une élève sérieuse et motivée, mais assez isolée socialement.

Sa distance avec les autres s'amenuisa sensiblement quand elle entra au collège, où elle se forma un petit groupe d'amis. Il s'agissait plus exactement d'une petite bande d'ado qui n'étaient pas comme les autres, pas à la page, pas "in", et qui se regroupaient comme pour se soutenir mutuellement. Ils rendaient les journées moins difficile à supporter, et l'aidaient à ignorer les rumeurs destinées à la blesser. Les autres élèves digéraient mal que quelqu'un soit travailleur... La virulence de la jeune fille se calma un peu, quand elle comprit qu'aucune pique, aussi blessante soit-elle, n'atteindrait jamais ses congénères qu'elle méprisait profondément. Les garçons, en particulier, lui apparurent tels que sa mère les lui avait décrits : stupides et lâches. Autant dire que ces années ne furent pas les plus florissantes. Paradoxalement, elles lui rendirent un grand service, celui de se forger une carapace. Bien sûr, son coeur en était déjà équipé, mais son corps lui, évitait les coups le plus possible. Bien évidemment, on ne choisit pas toujours ce qui nous arrive. C'est ainsi que, jugeant sans doute qu'elle était "trop" différente pour qu'on lui fiche la paix, inventèrent un nouveau jeu, celui de passer leurs nerfs sur Jesalia. Elle prit plusieurs coups avant de commencer à les rendre avec franchise. La castration n'est pas une méthode de combat reconnue ? Elle devrait ! Quelques passes de ce genre convainquirent (mais si ça se conjuge comme ça) les garçons de lui fiche la paix.

Elle combla le vide social en faisant des petits boulots à droite et à gauche, amassant de l'argent par tranche de dix livres. Et quand elle eut assez d'argent, elle s'acheta son premier ordinateur portable, qui devait déclencher sa fascination pour l'informatique en plus de l'électronique. Elle avait, depuis très jeune, développé une passion pour le démontage de tout les appareils électroniques que sa mère destinait aux poubelles. Elle ouvrait le ventre de ces petites merveilles à ses yeux, et regardait pendant des heures les composants, comment ils étaient reliés entre eux, comment ils fonctionnaient. Avec un accès illimité ou presque à Internet, elle pouvait commencer à apprendre correctement, et découvrir d'autres choses encore.

Ce qui ne servait pas à apaiser sa soif de trifouillage partait dans un club d'escalade, auquel elle allait pour se détendre les nerfs. Les meilleurs amis qu'elle se fit, elle les rencontra là-bas, dans une ambiance saine de camaraderie. Elle y allait le plus souvent possible.

Les choses changèrent du tout au tout l'année de ses quinze ans. Sa mère, force de la nature qui vivait sans homme, rencontra Mickaël Langster, et l'épousa peu après. Elle expliqua à Jesalia qu'elle devait assurer sa retraite, mais la jeune fille voyait bien la relation dominant-dominé qui s'installait peu à peu. Ils vécurent ainsi un an. La jeune fille n'aimait pas ce nouveau venu, qui prenait de la place et sentait le cigare à plein nez. Elle était encore à un âge où on pouvait tenter de lui cacher la réalité, mais elle sentait bien que quelque chose clochait avec sa mère. Elle ne le perçut que confusément, mais sa mère était alors devenue dépressive, et avait besoin de quelqu'un sur qui s'appuyer. Cette homme était censé être cet appui. Dès son arrivée, il imposa à Jesalia de l'appeler "papa", voulut changer son nom de famille pour qu'elle porte le sien, et tenta de dominer son esprit comme il dominait celui de sa mère. De nouvelles règles furent imposées : pas de petit copain avant l'âge de dix-huit ans, pas de soirées chez une amie, pas d'amie à la maison non plus, et elle devait s'occuper des tâches ménagères pour soulager sa mère. Sa mère qui voyait tout cela se produire, qui voyait la vie tranquille qu'elle avait voulu pour sa fille se détériorer sans réagir. Alors Jesalia ne réagit pas non plus. Elle courba l'échine, et fit ce qu'on lui demandait. Elle détestait viscéralement cette homme, du plus profond de son âme, mais elle ne devait montrer que de la dévotion pour lui. Sa seule échappatoire restait l'escalade, auquel elle passait toutes ses soirées. La bande d'amis qu'elle s'était faite là-bas l'emmenait souvent à des soirées au bord de la mer, sur la plage... Bien sûr, boisson et jeunes égalent forcément quelques délits mineurs, mais la fine Jesalia ne tomba jamais dans les griffes de la police. Sur le tas, elle apprit quelques techniques de baston supplémentaire, le maniement de la lame de couteau, et l'art délicat du crochetage de serrure...

Sa vie sociale s'améliora sensiblement durant sa première années lycée. Elle se fit quelques amies, refusant la proximité des garçons qu'elle redoutait. Derrière ce mépris se cachait une peur de s'attacher à quelqu'un qui l'abandonnerait, comme l'avait abandonnée son père et comme sa mère avait été abandonnée. Elle n'accordait sa confiance qu'au compte-goutte, et avait du mal à s'entendre avec les filles "trop filles" - celles qui ne pouvaient sortir de chez elles sans avoir trempé leur visage dans un pot de peinture au préalable et ne pensait qu'à séduire les garçons. On l'assimila longtemps à une lesbienne, et elle poussa le show jusqu'à avoir quelques relations homosexuelles, qui restèrent superficielles.

L'année de ses seize ans, son beau-père décida qu'ils devaient tous les trois retourner dans l'Oregon, d'où Mickaël était originaire. La petite 'famille' déménagea donc. Jesalia perdit de vue son petit groupe d'amies, qu'elle ne pouvait de toute façon pas beaucoup voir, et sa mère quitta son travail acquis à la sueur de son front. Ce constat brisa le calme que Jesalia s'imposait à l'exemple de sa mère. Elle observait sa mère qui faisait semblant d'être contente, elle la voyait malheureuse malgré l'image qu'elle tentait de donner, elle savait que sa mère passait ses journées au lit et qu'elle se levait quand Jesalia rentrait de cours pour donner le change. L'état de sa mère empira à tel point qu'elle souffrait de fatigue chronique. Son visage se creusait et des poches apparaissaient sous ses yeux. Quand elle n'avait pas préparé le repas comme il plaisait à son mari, ou quand elle ne se mettait pas assez en valeur quand ils dînaient avec des amis de son mari, celui-ci se mettait en colère et la punissait. La violence de son beau-père fit taire un certain temps les réflexes de tête-brûlée de Jesalia. Cela dura un peu moins d'un an.

Un jour, alors que son beau-père avait une nouvelle fois puni sa mère, elle décida que la comédie avait assez duré. Elle se mit à appeler son beau-père par son prénom, et avec insistance, à lui répondre quand il tentait de lui imposer son autorité. Une fois, alors que sa mère se reposait à l'étage - comme cela arrivait de plus en plus souvent - il finit par s'emporter, et la frappa violemment au visage. Jesalia s'effondra sur la table en verre, qui craqua sous son poids. Loin de regretter ce qu'il avait fait, Mickaël, rouge de colère, contempla sa belle-fille allongée dans les bouts de verre, et hurla qu'il ne se laisserait pas insulter sous son propre toit. Elle voulut se relever et faire face, mais il l'envoya à nouveau au sol. Un bout de verre griffa profondément son visage, elle en porte encore la marque aujourd'hui. Dès lors, Jesalia mena sa rébellion plus discrètement.

A dix-huit ans, la jeune fille sortit de son lycée avec les honneurs, et était avait "grandi" socialement. De plus, le boulot qu'elle avait en dehors des cours lui permit d'intégrer un cursus d'informatique et électronique à Sirius, et sa réussite redonna un peu le sourire à sa mère, même si ses yeux restaient ternes. Jesalia pensa que sa mère avait toujours entretenu l'espoir que d'une manière ou d'une autre, sa fille se donnerait les outils pour sortir de la situation à laquelle elle-même ne pouvait échapper. Jesalia vivotait dans un studio du tiers Est quand les "événements" survinrent. Quand Sirius fut bombardée, elle trouva refuge dans une bâtisse abandonnée. Elle perdit la notion du temps là-dedans, en attendant que tout se calme elle s'endormit... Elle sommeilla par intermittance (électronicienne jusqu'au bout, elle a un sommeil alternatif la p'tite =====> []), et quand enfin le calme revint sur Sirius, elle creusa son chemin jusqu'à la surface. Elle erra quelques jours dans la rue, se faufilant aisément - quelle chance d'avoir porté des vêtements sombres ce jour-là. Elle entra partout où elle pensait pouvoir trouver de quoi survivre, et piquait tout ce qu'elle trouva. Au bout du troisième jour d'errance, elle tomba nez-à-nez avec un groupe armé, qui lui fit peur au début. Mais bien vite, ils lui parlèrent d'un clan, le clan Kröne, qui devait apporter la paix dans ce monde de fou. Elle sentit le caractère combattif de la chose, et cela lui plut. Quelque chose dans ce qu'on lui racontait sur ce clan lui rappelait ses années collège. Elle s'enrôla donc.


Attributs :
Force : 5
Vigueur : 5
Dextérité : 6
Intelligence : 6
Volonté : 5
Perception : 4
Charisme : 5
Chance : 4

Points de vie : 50.

Compétences de classe :
- Electronique ***
- Informatique **
- Crochetage *
- Esquive **
- Escalade ***
- Bagarre **

Inventaire : 600 points.

- Opinel (10 points)
- Cran d'arrêt (30 points)
- 15 mètres de corde (35 points)
- Grappin (30 points)
- Zipo (10 points)
- PC Portable (20 points)
- Rossignoles (10 points)
- Sac à dos (10 points)
- Vêtements de rechange (50 points)
- Médi-pack (200 points) (elle a trouvé ce truc en se disant qu'elle apprendrait à s'en servir sur le tas)
- Lampe-torche (10 points)
- Jumelles (10 points)

425 points attribués

[Je m'excuse, mes points de carac' tournent tous autour de 5, si c'est un problème je changerai, mais je ne voyais pas vraiment comment faire autrement en fait, vu que c'est une touche-à-tout... 'Fin bref, vous me direz ^^]

Salut Jeselia.

Pour tes points, pas de socuis, si c'est la manière dont tu vois ton perso. moi-même ça me convient; Descriptions un peu courts, mais pas plus que le nécessaire donc pas de soucis, en plus c'est sympathique à lire. Niveau technique je n'ai rien à redire, et niveau BG, pas de soucis majeurs. Et puis avoir quelqu'un de doué en informatique manquait à ce cher clan de la Couronne que j'ai l'honneur de diriger, moi et mes gros ob... mes frères. Hu hu.

Nous, Autorité Suprême du pouvoir de Sirious (ça va les chevilles Berthy? XD), vous adoubons du Saint Ordre de la Couronne, jeune fille. Bienvenue parmi nous, si tu as une idée de rang envois-la moi au 10 Cedex Manoir Kr... par mp, et je te le met. N'oublie pas de faire ta fiche de perso via ton profil pour faire tes points de vie. See ya in RP, nouvelle recrue! Woulaidée!

Bon, jvais prendre mon bain, je sens pas bon.