Esther Auling-Smith

«On est toujours le con de quelqu'un, et c'est tant pis pour lui.»

Prénom :

Esther.

Nom :

Auling-Smith.

Surnom :

"Freaky Einstein".

Age :

32, comme le nombre de ses dents.

Classe :

La Tête, malgré les apparences. Son QI frise en effet le 140-150. Le QI moyen est de 100, celui d'un surdoué "basique" 130, celui d'Einstein est d'environ 160 voir un peu plus, en exemple. Cela dit QI rime souvent avec connerie ou escroquerie quand on s'y fie trop.

Métier :

Responsable de la maintenance du matériel médical de l'hôpital.

Orientation sexuelle :

Comme elle dirait : "Du moment que c'est majeur, humain, vivant, consentant, et que ça se baise, on va pas chipoter. M'enfin là tu vois j'ai pas envie, donc dégage."

Appartenance :

Clan Lamento.

Description physique :

Il semble extrêmement difficile d'estimer l'âge d'Esther. Elle fait à peu près la trentaine, et pourtant, on arrive sans peine à desceller des rides de fatigue sur les côtés de ses yeux. Grande et mince, son visage est lisse et plutôt juvénile, mais sa sévérité d'attitude semble la vieillir particulièrement. Mesurant environ un mètre soixante dix pour un poids un peu maigre de cinquante sept kilos, la jeune femme ne manque cela dit pas de formes, avec une poitrine opulente qui contraste fortement avec une étroite taille de guêpe et un bassin peu développé. Pour autant, malgré ses traits marqués, Esther est une très belle femme, et son physique reste très avantageux, avec sa peau sombre trahissant des origines noires américaines tout comme ses yeux marrons encadrés par des cils impensablement sombres et longs, qui donne l'impression qu'elle porte toujours du Rimmel. Sa bouche est relativement lippue, ou en tout cas elle dispose d'une grosse lèvre inférieure qui lui donne une moue souvent boudeuse et un air rogue.

Contenance fière et orgueilleuse, d’un abord raide et désagréable, Esther semble à première vue quelqu'un d'antipathique au possible, surtout avec son langage extrême et ses manières sans gêne. Ses cheveux sont un charmant désordre capillaire entre le châtain et le cuivré-roux, accentuant chez elle un côté "sexy-négligé sans trop en faire" qui lui donne beaucoup d'attrait, surtout chez la gent masculine, et il faut dire que sa physionomie incite relativement au stupre. Sa garde-robe est un joli foutoir de tenues provocatrice de son ancien emploi, à savoir péripatéticienne, mettant ouvertement ses formes féminines à vues, et de tenues de cuir qu'elle semble affectionner.Vous la verrez la plupart du temps en bottes, pantalon de cuir moulant avec des hauts-corsets ou bustier de cuir pratiques cela dit, et plutôt résistant. Certains pensent soit qu'elle a été Dominatrice jadis, soit qu'elle est simplement fétichiste BDSM (Bondage et Discipline Sado-Masochiste). Dans un sens, ils se trompent lourdement dans les deux cas. C'est juste que le cuir, ça résiste bien, et de toute façon elle n'a plus rien d'autre à se foutre sur le dos.

Description psychique :

Certes on ne dirait pas comme cela, mais Esther est une cérébrale; cependant c'est une femme horrible. Dotée d'un cynisme tranchant et d'une mauvaise humeur incurable, la jeune femme est exécrable, dotée d'un caractère aussi fort que son opinion d'elle même est haute, détestant l'agitation ou les personnes indisciplinés ou oisifs. Caractérielle, ayant une passion sans borne pour la vulgarité la plus pure, Esther semble la plupart du temps déconnectée, ne faisant pas grand cas du monde extérieur, plutôt flegmatique. Malgré son air apathique, ses yeux et ses oreilles fonctionnent à plein régime, et elle est doté d'une mémoire édeitique phénoménale. Ce n'est pas une femme très sociable, ni même très aimable. Elle parle peu, se mettant souvent à l'écart, ayant contracté au fil du temps une profonde misanthropie. En effet c'est une parfaite antisociale, blasée du genre humain, volontiers hautaine et d'une rare méchanceté parfaitement gratuite. Profondément sans gêne, ni limite, Esther se complait dans la vulgarité la plus crue, jurant comme un charretier pour se donner un mauvais genre qu'elle n'a finalement pas tant que cela, et surtout cacher sa grande capacité intellectuelle comme si cela devait rester un secret. En gros, se faire passer pour une conne alors qu'elle est un véritable génie est son leitmotiv.

Sa perception du bien et du mal est parasité par une grande lassitude de vivre et un vif intérêt pour l'argent. Malgré tout ses défauts, elle a la qualité d'être une personne très égale, qui ne change que rarement d'avis, et prend le temps de peser le pour et le contre, mais cela devient vite de l'entêtement. Encline à la soliloquie, incapable d'être courtoise, Esther n'aime rien ni personne, ni son métier, ni sa vie, ni ses proches, qu'elle méprise cordialement, incapable de s'amuser ou d'apprécier quelque chose et ne semble ne jamais se réjouir de rien, trouvant le mal dans tout. Elle est froide et blessante avec les gens qu'elle côtoie, et se contrefout de tout. Son activité favorite est bailler au corneille. La Lamento aime une chose dans la vie: l'argent, et ne s'en cache pas le moins du monde. Elle est aussi acariâtre qu'avare et vénale. D'un naturel grincheux et autoritaire, elle se plait à noyer les gens sous son jargon technique pour le simple plaisir de se sentir supérieure à eux, juste comme ça, par jeu, par plaisir. Parce que cela lui fait tellement de bien. C'est sa vengeance. Esther a également tendance à être relativement salace, aussi bien attirée par l'acte sexuel brute que par toute la sensualité et l'érotisme du non-dit.

Notes :

Suite aux manigances de son mac', Esther a été dépendante à l'héroïne, comme beaucoup d'autre prostituées qu'ont tient sans violence physique dans le cercle vicieux. Bien que s'étant sortie de cette addiction avec plus ou moins de succès à court terme, la jeune femme reste une consommatrice de buprénorphine haut dosage (BHD) aussi appelé dans le commerce Subutex®. Ce médicament est parfaitement légal puisque disposant d’une autorisation de mise sur le marché dans les traitements substitutifs des dépendances majeures aux opiacés. Il se présente sous forme de cachets et peut être prescrite dans les centres de soin ou en médecine de ville, souvent détourné de son usage thérapeutique et consommé en tant que drogue en lieu et place de l'héroïne, même si elle ne fournit pas le même plaisir. Esther consomme le Subutex en cachets qu'elle avale ou fumée en mélange avec du tabac.

La BHD provoque l'apaisement mais n'a pas les effets extatiques de l'héroïne. Elle est utilisée pour "se soigner", pour réduire l'anxiété, pour la levée d'inhibitions ou pour "la défonce". Cependant c n'est pas un personnage de la classe "Junkie" car ne consommant que ce produit de substitution et à moindre dépendance qu'un drogué irrécupérable. Autrement, elle consomme plus régulièrement de la codéine, un dérivé semi synthétique de la morphine utilisé comme analgésique, soit seul (Dicodin®, Codenfan®) soit combiné à d’autres molécules (Codoliprane®) ou comme antitussif (Néo-Codion®). Elle est présentée sous forme de sirop ou de comprimés. La possibilité de vente sans ordonnance et son prix modéré permettent un accès aisé à une molécule utilisée comme substitution à l’héroïne. Esther préfère se défoncer à la Codéine qu'au BHD, par soucis de discrétion autant que d'économie. Ce n'est pas vraiment une Junkie dure, mais plutôt une personne qui se relaxe aux médicaments de manière un peu abusive.

But/Rêves:

Faire sa fête à Ziggy Ashton. Éviter de crever bêtement.

Attributs:

Force : 5
Vigueur : 5
Dextérité : 5
Intelligence : 8
Volonté : 6
Perception : 6
Charisme : 6
Chance : 4

Points de vie :

50.

Compétences de classe :

> Informatique. **
> Électronique. ***
> Armes à feu. **
> Séduction. ***
> Baratin. **
> Orientation citadine.*

Inventaire :

- Boîte à outils : 100pts. (Fer à souder, câbles, ruban adhésif, potentiomètre, éventail de clés, tournevis etc etc)
- Beretta M93R, moyen calibre : 200pts. (Munitions: 15 coups, dégâts : 25.)
- Boîte de 30 balles pour armes de poing tout calibre : 35pts
- 1 Chargeur arme à feu vide : 10pts.
- PC Portable : 20pts.
- Sac à dos : 10pts.
- Holster : 5pts.
- Briquet : 10pts.

Histoire :

I. Cette machine dans ma tête :

Esther Auling est originaire de la ville-état de Sirius. Elle n'eut pas le temps de connaître l'unité familiale, puisque ses parents se séparèrent lorsqu'elle eut à peine un an. Pourquoi? Ca arrive les gens qui se trompent de personne, vous ne croyez pas? De toute façon, l'erreur est humaine. Toujours est-il que la mère d'Esther délégua étrangement sa garde à son père, manque de temps, d'intérêt, blablabla... allez savoir, c'est du passé tout ça. Le père de notre jeune demoiselle était un charmant gros bonhomme tout débordant de tendresse et de bedaine, un peu naïf. Enfin dire qu'elle a vécu avec son père est un bien grand mot, puisqu'il passait parfois plusieurs moi sans la voir, la laissant à Charlotte Auling, sa tante. Être marin n'est pas de tout repos comme vie, ni pour le concerné, ni pour sa famille. Aussi, avec un père absent, une mère quasiment inconnue, et un climat relativement étrange pour grandir, la petite Esther n'eut pas la meilleure des enfances, bien que n'étant pas la pire de toutes. La fillette grandit dans les quartiers portuaires, non loin des Docks et entrepôts, dans la fumée des bateaux, le son des sirènes en pleine nuit et l'intense saleté des lieux. Mais elle aimait ce coin, toujours animés, bruyant, si plein de fumée et de cris.

Au moins c'était vivant. Son père n'était pas souvent là, mais pour autant il n'était pas démissionnaire ou distant, et Esther l'attendait toujours sur le port lors de ses débarquements, afin d'être la première à saluer cet homme mal rasé à pull rayé, les yeux cernés. Esther n'avait pas de soucis avec sa tante, qui fut pour elle comme sa mère. En somme, elle eut une enfance tranquille dans le milieu ouvrier, avec ses joies comme ses peines, pas reluisante, mais pas traumatisante. Elle ne serait jamais sortie du lot des autres gamins de l'école si ses professeurs n'avaient pas remarqué une capacité incroyable à assimiler les concepts inculqués à un âge où les enfants apprennent à compter. Esther, à l'entrée de l'élémentaire, avait déjà quelques notions de calculs (rien de spécial, juste quelques additions, et compter jusque dix), et semblait naturellement curieuse de tout les sujets que lui proposaient les enseignants. Ses facilités en cours furent remarqué, et bientôt on lui fit passer des tests mettant en avant un QI supérieur à la normale (130 pour une moyenne de 100), et surtout une capacité d'apprentissage et d'adaptation étonnantes. Elle devint donc naturellement la chouchou et première de la classe, se retrouvant mise à l'écart par les autres enfants. Mais Esther ne s'en formalisa pas trop, bien trop obsédée par son envie d'apprendre.

L'adolescence venue, Esther se transformait peu à peu en une femme en devenir. Une belle femme, si bien que rapidement les amis de son père commencent à lui tourner autour. L'enfant curieuse succéda à une adolescente paresseuse et oisive, intéressée comme beaucoup par la sexualité, voir même l'hypersexualité. Les soirée où elle aurait du étudier pour sa formation d'Assistant de Maintenance, elle les passa dans des bars, avec des hommes plus âgées, entre bière chaude et narguilé, dans les biou-biou des quartiers portuaires où il ne fallait pas être trop regardant sur les gens qui vous entouraient. Ces bars enfumés à la lanterne rouge à l'entrée, où se déversent les travailleurs des cargos de nuit. Le nom d'un de ces illustres inconnus se trouve encore sur une des cuisses de la jeune femme sous le tatouage "Chris". Puis il y eut "Clark", et "Bobby", ou encore "Mickey". Tant de noms de marins qu'Esther abandonna l'idée de se tatouer pour ne pas finir annuaire de tout les soulards qui lui étaient passé dessus. Ces soulards dont elle profitait bien, quelque part.

Entre soirées au port et nuit de plaisir, il y avait Maintenance systématique, périodique ou programmée, la jeune femme essayant de concilier ses deux vies, celle de la cocotte à marins et celle de l'étudiante en maintenance. Et, bien qu'elle ne fut plus jamais la première de la classe, Esther s'en tira pas trop mal. Merci à sa grande adaptabilité. Sa majorité venu, elle décrocha son diplôme avec la moyenne, et fut rapidement engagée à la Centrale Électrique de Sirius, en centre-ville. Là, la jeune femme calma pour un temps ses ardeurs de noctambule en s'intéressant à son emploi, qui devint vite à responsabilité, ordonnant son temps de travail en Diagramme de Gantt, réglant ainsi les tâches d'une petite équipe d'une dizaine de techniciens. Les méthodes de planification de maintenance, tout comme les réparations elle-mêmes, la passionnait, et elle se sentait un peu plus en vie lorsqu'elle faisait une analyse AMDEC, son air amorphe s'envolant quand elle manipulait ordinateurs, quantifieurs, câbles et autres fer à souder.

II. Machine sourde et tempête :

Esther était donc devenue, à peine âgée de vingt-cinq ans, une technicienne supérieure de Maintenance qui dirigeait une équipe. La gestion des quantifieurs électriques, des assistants GMAO et autres diagrammes complexes l'assagissaient considérablement. Elle rencontra même un homme avec qui elle entretint une relation sérieuse et durable, Isaac Smith, qu'elle fini par épouser après deux ans de concubinage. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, son ventre s'arrondit de la concrétisation de chair et de sang de leur amour. Et bientôt le petit Benjamin vint au monde. Le bonheur parfait n'est-ce pas? Si parfait qu'au bout d'un moment, l'ennui vous ronge aussi surement que de l'acide. La vie d'Esther l'entrainait lentement vers l'angoisse et la rengaine, supportant de plus en plus difficilement la routine de son couple et de l'éducation de son fils. Car oui, elle n'avait jamais été quelqu'un de sage. Jamais.

Pourtant, commettre l'adultère ça elle ne le voulait pas... pas au début. Mais prise dans la dépression d'une vie sans saveur avec un mari absent, elle se laissa aller avec quelques collègues plus aventureux, plus romantiques, plus excitant que Isaac. Pourtant Dieu savait qu'elle aimait son mari, mais malheureusement la chair est faible, tout comme l'esprit, des femmes comme des hommes. Et parfois la sueur acide de ses premiers émois, dont les baisers avait le goût de la bière chaude, manquent à la parfaite mère de famille. Comme le marin qui a une femme dans chaque port, Esther chercha l'aventure et la consolation avec des hommes au travail. Un homme, ou deux, sans amour, juste pour fuir l'angoisse et la rengaine. Comme le marin et la putain. Juste de quoi soigner sa mélancolie. Juste pour qu'on lui dise encore qu'elle est belle, à vingt-neuf ans.

Cependant, à vouloir tout chavirer, l'espoir s'échoue et on a plus qu'à tenter de ramer. Ce fut l'avarie pour Esther, qui en quelque mois perdit tout ce qu'elle avait construit juste à cause de ses pulsions. Isaac fini par découvrir qu'elle le trompait, et demanda immédiatement le divorce. Il la traita de putain, et qu'elle était bien une fille à marin... elle avait aimé Isaac, et ce dernier cherchait à présent à tout lui prendre. On débarque d'un long rêve, comme quelques jours pour se vider de mois de galère. L'enfer allait commencer. Elle perdit le patrimoine familial au procès, clairement en tort, cependant sans que la garde de son fils ne lui fut enlevée, mais on lui refusa nombre d'allocations. Son ex-mari l'esquive, ne lui paye pas tout le temps sa pension. Il ne reste à Esther que Benjamin, son petit homme, et son travail à la centrale électrique. Même ses amants l'ont délaissée, chose à laquelle elle s'attendait. Tous sauf Mickey, un jeune stagiaire qui se dit amoureux d'elle. Mais Esther elle, était réaliste. Peu importe l'amour, peu importe le plaisir.

A trop faire la cigale, la petite fille surdouée, l'adolescente séductrice, la femme exubérante avait enchaîné les erreurs. Ça ne sert à rien dans ces cas-là d'avoir un QI supérieur à la normale, car même si vous avez un gros cerveau, si vous ne savez pas vous en servir... Elle se console comme elle peut avec Mickey, tout en se préparant par instinct au pire; Et le pire arriva lorsqu'absente de son poste, occupée avec son amant dans une pause qui se prolongeait, Esther provoqua un accident de négligence, faisant un blessé. La jeune femme fut immédiatement renvoyée, et bien qu'ayant eut une bonne place, elle ne retrouvera plus jamais du travail. Qui voudrait d'une femme qui avait, par négligence, provoquer un accident de travail? Qui voulait d'une employée surqualifiée que les entreprises allaient devoir payer le prix fort? Personne, et sans emploi, ni pension, Esther se demande comment elle va s'en sortir avec son fils d'à peine deux ans...

III. Leitmotiv, nuit secrète :

Divorcée, chômeuse, rame rame Esther. La côte est bien loin pour toi, et il n'y a pas de mouettes pour te montrer le chemin, rien que des oiseaux de mauvaise augure... La jeune femme se voit contrainte de déménager pour revenir dans le quartier de son enfance, enfumé par les bateaux, hantés par ses hommes mal réveillés, mal rasés, venant de débarquer. Le port et sa tante étaient son dernier espoir. Et sur le quai humide, Esther attend son père, comme quand elle était petite. Une semaine, un mois, trente-cinq jours. Toujours pas de pull rayé, et elle se plait à deviner son père vieillissant dans le moindre marin qui passe. Sa tante Charlotte l'hébergea un temps, mais trois personnes à la maison était une situation difficile pour cette femme seule. Et toujours pas de travail. Sur sa cuisse, le nom "Chris" lui rappela son adolescence, et ces bars enfumés. Si le système normal ne pouvait pas l'aide, peut-être que ses anciens potes du ports pourraient la faire travailler au Black.

Esther se rend donc à l'entrée munie d'une lanterne rouge de ce bar nommé "Red Lantern", tout bêtement, afin de renouer avec ses anciennes connaissances, retrouvant son Chris bouffi par l'alcool, marié à une femme qui semble être serveuse dans ce bar. Juste serveuse? Fallait pas se foutre sa sa gueule à Esther, elle avait quand même une sacrée caboche, mine de rien. La femme de Chris, c'était une pute, ou elle avalait son diplôme de technicienne. Finalement chargée de maintenance ou pute, y'a pas de sous métier non? Elle devait bien manger, et son fils aussi, et n'avait jamais eu une très grande estime d'elle-même, aussi Carlotta, la femme de Chris, lui présente son mac', un bourge blond en costume blanc répondant au nom de Ziggy Ashton. Son futur patron. L'homme qu'elle va haïr le plus au monde.

Pour faire manger son fils, Esther devient prostituée. Sa plastique plutôt avantageuse et sa gouaille naturelle l'aide à se trouver facilement des clients. Attitude impertinente, moqueuse, insolente. Voilà les ingrédients de la recette de ses nuits qui devaient rester secrètes. Et rame rame, la créature mi-femme mi-thon. Jamais elle n'aimera faire cela, mais elle tint bon un moment, pensant au futur de Benjamin. Et quand elle étouffait sous les corps lourds de clients mal embouchés, elle pensait à l'argent qu'elle pourrait utiliser pour son fils et elle. Ça la consolait. Cependant la fierté l'emporte parfois sur l'argent, bien que dans le cas d'Esther, elle n'eut jamais le loisir de s'y mettre. En effet, Asthon et ses hommes de mains sont connus pour ne pas frapper ou maltraiter physiquement les filles, mais nombre d'entre elles sont tenues par quelque chose de bien plus rude : la drogue. Forcée à sniffer de l'héroïne n grande dose, Esther devient bien vite dépendante de la poudre blanche, et cela arrange le mac qui la rend ainsi docile et soumise à son autorité sans avoir à frapper.

Et la voilà de plus en plus à la dérive, dans son cargo de nuit, si perdue qu'elle sent vite qu'elle s'éloigne de son fils. La jeune femme commença son emploi en racolant dans les bars peu fréquentables du quartier portuaire, puis, en prétendant faire de l'auto-stop, elle "tapine" en marchant sur la voie publique. Non, Esther ne fut pas une Escort Girl ou autre poule de luxe protégée. Elle travaillait dans la rue, parfois à l'abattage : cela consiste à se prostituer un grand nombre de fois par jour avec des prix très bas, forme de prostitution faites pour les clients peu fortunés, comme les ouvriers ou les marins. Plus d'une trentaine de passes en une journée, pour quelques dollars, et surtout de la came. Enflure de Ziggy, qui diminuait ses revenus pour la payer de plus en plus en blanche. Salaud, elle le voyait venir, avec son costard impeccables, ses dents blanches et ses manières de Dandy. Il allait la camer jusqu'à ne plus avoir à la payer en argent. L'ancienne technicienne savait qu'elle allait plonger sous peu, si elle ne trouvait pas un moyen de s'en sortir très vite...

IV. Tatoue mon âme à mon dégoût :

Quarante Dollars, la totale. Dix la pipe. Pour un peu de monnaie verte avec la gueule de Washington dessus et un peu de blanche qui lui prenait le nez. Et son astuce pour toute arme pour se sortir de cette merde. Esther fomentait un plan pour se sauver de l'influence de son mac, essayant déjà du mieux qu'elle pouvait de ne pas trop consommer d'héroïne pour que plus tard elle puisse décrocher plus facilement. Deux ans passent comme cela, dans cette misère humaine toute féminine. Dans cette situation que certaines prostituées lui disaient "privilégiée" car elles ne se faisaient aps tabasser. manquerait plus que ça. Toutes ces radasses au cerveau pourri par la drogue ne pouvaient pas se rendre compte de ce qui se passait. Esther, elle, voulait s'en sortir. Mais elle ne trouvait pas encore comment faire. Elle voulait retourner auprès de son fils, ce petit bout de chou de quatre ans qui pleurait le soir quand sa mère ne rentrait pas. Esther ne voulait plus de ce monde de nuit et de néons.

La nuit te nuit, change de port.

Elle voulait débarquer ailleurs, quelque soit cet ailleurs. Un autre port, des tempêtes plus gérables. Elle n'eut que l'enfer et la terre qui se fend. Ce n'était plus elle qui chavirait, mais le monde entier qui s'échouait autour d'elle. Et cette machine dans sa tête se mit alors en branle, profitant du chaos ambiant pour fuir de l'hôtel où elle créchait sous la surveillance de Ziggy. Sa fugue dans les rues de Sirius sous les feux des bombes fut motivée par l'envie de retrouver Charlotte et Benjamin en vie, et pour la première fois de sa vie Esther l'athée s'étonne à prier Dieu. Mais Dieu ne l'écoute pas, rendu trop sourd par le bruit des bombes et les cris d'agonie de ses fidèles. Dieu est impuissant, comme cette mère anéantie qui contemple sa maison détruite, et le corps de son fils sous un gros éboulis, fracassé sur l'asphalte tâché de sang. Grotesques enfoirés de militaires. Dieu grotesque tout autant. Esther était détruite, se contentant d'errer sans but dans le centre-ville, la rage au ventre si prenante qu'elle n'arrivait même pas à pleurer, avant que les Lamento ne lui viennent en aide, il y a deux mois.

Elle se montra reconnaissante en leur confessant avoir été technicienne de maintenance à la centrale électrique, leur atout de poids sur les autres clans, se proposant de reprendre plus ou moins son ancien emploi, ou tout du moins de former sur le tas des équipes pour maintenir la centrale en état. Cela fait, l'ancienne prostituée devint vite indispensable au clan, car elle savait réparer et entretenir l'appareillage médical à la maintenance complexe de l'hôpital. Car c'est bien beau d'avoir des médecins et infirmières, mais sans matériel, à quoi servent-ils dans ce grand hôpital? Et en échange de ses service, un peu de BHD ou de Codéine pour apaiser ses maux d'antan. Elle se lia d'amitié avec ce pauvre Junkie de Lawrence Norris, d'abord par intérêt pour se fournir un peu en médicaments, puis simplement par envie d'avoir un ami. Au moins un, elle qui avait tout perdu. Elle reconnait un peu de sa détresse en l'agressivité de Kathlyn, la bras droit du boss, et son fils en Justice, une gamine arrivée avant elle. Ce sont les seules personnes avec qui elle est plus sociable. Cela dit, Esther reste pour tout les Lamento une femme acariâtre et haineuse qui n'exprime pas une seule phrase sans sortir une vulgarité, et bien peu savent qu'elle est en fait un véritable génie. Pas plus mal pour elle, se disant que dans ce monde, on est plus tranquille sous-estimé...

Bien le bonjour,

Un petit passage, non pas pour valider ou non, je laisse ceci à Hei mais pour signifier (eh ouais j'insiste) que ce personnage me plait vraiment ! Vraiment une superbe fiche *__* *fais de l'oeil et donne sa carte de visite pour tenter de corrompre* Viens chez les Assombra, ma petite, on s'occupera mieux de toi que chez les Lamentables ! Tu seras très bien traitée tu verras, tu pourras marcher sur plein de visages !!! Youhouuu c'est y pas beau ? Non ? Pas envie ? Roooo t'es dure T__T M'étonne pas ça, ce maso de Hei, qui aime le rose plus que tout, doit déjà penser à de futurs plans avec ce personnage *fuit*.

Désolé, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas floodé en fiche *sort* j'adore cette fiche *_*

Et revoilà le divin personnage ! (moi donc)

Bonsoir Esther,

Alors, Hei ne semblant pas présent ce soir, je vais le décharger d'une fiche, j'espère ne pas gêner mais je suis dispo et ça fera moins de boulot pour heiounet (profites de ton week end pour te détendre le plus possible *poutounne*). Ce pourquoi me voici.

Alors, je fais donc abstraction de mon attirance pour le vava *sifflote* et vais donc rester objectif en tout points. Que dire donc ?

Parler des attributs ? Pourquoi pas ! Parfaitement répartis, nullement roxor, justement équilibré et une 8 qui se justifie, expliqué de sa jeune enfance à son passage à l'âge adulte. Les attributs conviennent donc.

Inventaire et compétences me conviennent tout autant et ne souffriront d'aucun commentaire visant à demander un changement quelconque.

L'histoire ? Les descriptions ? Je ne vais pas revenir dessus en présentant tout ce qui m'interesse, mais j'avoue que tout ceci est très judicieusement construit. J'aime la présentation, que ce soit sous sa forme esthétique ou plus simplement par son contenu. J'ai beau chercher, je ne trouve rien qui pourrait porter un préjudice à sa validation. Ce pourquoi je valide !

Un personnage si vulgaire en jeu, chez les lamentos qui plus est, Hei en aura quelques sueurs froides, hinhinhinhin.

Citation :: Son QI frise en effet le 140-150. Le QI moyen est de 100, celui d'un surdoué "basique" 130, celui d'Einstein est d'environ 160 voir un peu plus, en exemple.

N'oublies pas de me citer, je frise les 200 *kanzaki inside* ! Non mais oh *repart*

» Gordon Smith